Sarkozy demande que les Juifs quittent la Judée et que leur capitale soit divisée, et se fait applaudir par la Knesset
27 juin 2008
Israel Insider, 23 juin 2008, traduit de l’anglais par Marcoroz
S’adressant à la Knesset réunie en son honneur, le 23 juin, le premier président français à effectuer une visite d’État depuis 12 ans en Israël a assuré l’État juif de son amitié éternelle et de son admiration, tout en affirmant dans le même temps qu’une paix durable au Proche-Orient impliquait l’arrêt des « colonies » israéliennes « sur le territoire palestinien », l’expulsion de centaines de milliers de Juifs de chez eux et une solution du problème des réfugiés qui permettrait à des centaines de milliers d’Arabes de revenir dans cette région.
Sarkozy a déclaré que tout accord de paix passait par la reconnaissance de Jérusalem comme capitale à la fois d’Israël et de la Palestine. Il a expliqué que pour les Juifs israéliens, la création d’une entité ennemie au milieu d’eux était une chose magnifique : « La vérité c’est que la sécurité d’Israël ne sera véritablement assurée que lorsque à ses côtés, on verra enfin un État palestinien. »
Le président français a déclaré qu’il soutenait une proposition de loi du ministre israélien Haïm Ramon pour corrompre les Juifs de Judée et de Samarie afin qu’ils acceptent de partir de chez eux. À ceux de Gaza, on avait proposé un arrangement similaire. Un certain nombre d’entre eux n’ont toujours pas de domicile fixe.
« Il ne peut y avoir de paix sans l’arrêt total et immédiat de la colonisation », a-t-il déclaré. « Il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux États et la garantie de la liberté d’accès aux Lieux Saints pour toutes les religions. » Quand Jérusalem était sous souveraineté arabe, il n’y avait pas de liberté d’accès aux Lieux Saints pour les Juifs.
Sarkozy a déclaré que les Palestiniens aussi devaient faire davantage pour parvenir à la paix. « Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme ». Il a ajouté : « La France sera toujours [aux] côtés [d’Israël] lorsque sa sécurité et son existence seront menacées », tout en recommandant précisément les mesures propres à créer une telle situation.
La Knesset lui a fait une ovation.