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juillet 2008
(Histoire vraie)
‘L’héroine Juive méconnue Sol la sainte’
La tsdaka Solica Hatchuel.
Au 19° siècle, à Tanger, ‘Maroc’, vivait une famille juive, dhimi, la famille Hatchuel. En 1817 leur naquit une fille: Sol. De suite l’on remarqua sa beauté. A l’âge de 14 ans, elle se disputa avec sa mère acariâtre, et courut chez les voisins musulmans, se consoler avec leur fille et amie, Tara. Son frère, survenant, la trouva fort belle, en tomba de suite amoureux. Il lui proposa les plus beaux des cadeaux, si elle consentait à se convertir et à se marier, ensuite. Le refus de Sol, cingla son amour propre, il ne pensa qu’à se venger… Il fit courir le bruit qu’elle s’était convertie par amour pour lui. Riche, il soudoya deux témoins. Abjurer équivaut à la peine de mort !…
Le gouverneur de Tanger, se déchargea de ce cas épineux et le passa à la ville de Fes, au roi Moulai Abdelrahman. Homme juste, doux et droit. Ne voulant pas se mettre à dos la population de la ville, il essaya de convaincre Sol à accepter la conversion, pour terminer cette tragédie…
En 1831, devant le Gouverneur, le Roi, et les Notables… Sol, cria haut et fort : ‘Il n’y a pas comme mon D… Je suis née Juive, je dois mourir ; je ne changerai pas de foi et de religion, pour tout l’or du monde.
Le grand rabbin de Fez ne put la fléchir… Elle fut emprisonnée trois ans… Et en 1834 à 17 ans, fut décapitée, un jour de souk… En jetant des pièces d’or, le Grand Rabbin, égarant la foule, put préserver son corps, qui fut enterré….
Albar
La Tsadika Solika Hatchuel, est enterrée au cimetière Beit ha Hayim, à Fes, près de la tombe du Rabbin Yehouda Ben Attar.
Un opéra a été écrit. Une pièce de théâtre en ladino : ‘La Heroina Hebrea : Sol ‘La saddika’ par Don Isaac Bendahan, un drame en 5 actes. L’on dit que l’original a été écrit par Eugénio Maria Roméro.
En 1860 le peintre Alfred Dehodencg éternise la décapitation.
De nombreux journaux ont relaté la tragique histoire.