guitl
Nombre de messages : 57558 Localisation : PARIS BIEN ENTENDU Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: Et en Galicie aussi, ils s'ennuient. Mar 15 Juil - 6:04 | |
| La Jérusalem de l'est, rien que ça ; vous tapez ces mots sur un moteur de recherche, vous n'aboutirez à rien, et pourtant ça a existé, c'est un monde à jamais disparu. Et pourtant, Drogobytch garde la mémoire de Bruno Schulz ; ce dernier avait fait l'objet d'une exposition au M.A.J à Paris il y a quelques années.http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2343418&rubId=1094 - Citation :
- 10/07/2008 17:34
Drogobytch garde la mémoire de Bruno Schulz Petite ville de Galicie, Drogobytch célèbre tous les ans la personnalité d'un écrivain assassiné durant la guerre
Le 9 novembre 1942, 265 juifs furent assassinés dans le ghetto de Drogobytch, petite ville de l’ouest de l’Ukraine qui comptait, avant la guerre, 17 000 juifs sur 38 000 habitants. Parmi eux se trouvait l’écrivain Bruno Schulz, professeur de dessin, traducteur en polonais des œuvres de Franz Kafka, artiste peintre. Il avait 50 ans. Qui est Bruno Schulz? il a fait l'objet d'une exposition au M.AJ. en 2004/2005 -http://www.mahj.org/fr/02_en_ce_moment/doc/dospress_brunoschultz.pdf - Citation :
Au moment où le MAHJ présente l’essentiel des dessins de Schulz depuis le Livre idolâtre de 1921 et où Denoël réédite ses oeuvres complètes (Les Boutiques de cannelle, Le Sanatorium au croque-mort, Essais et Correspondances), les admirateurs du dessinateur ignorent le plus souvent l’écrivain, les lecteurs de l’écrivain méconnaissent le peintre (1892-1942). Recoller les morceaux : le Juif témoin de l’arrivée de la modernité dans la vie traditionnelle, et le Polonais (la langue élue pour l’oeuvre) ; le provincial, qui ne s’est jamais résolu à quitter Drohobycz – « voie de garage du temps » – et l’intellectuel universel qui signe une traduction de Kafka, correspond avec Thomas Mann et analyse comme personne la littérature du temps ; l’érotomane des dessins et l’amoureux des lettres : une constellation exceptionnelle de cinq femmes accompagne sa trajectoire, de la poétesse yiddish Deborah Vogel à l’artiste Anna Plockier. Recoller les morceaux, et ne plus considérer Bruno Schulz comme un être pour sa mort (il fut assassiné en 1942 à la lisière du ghetto, victime d’une rivalité sordide entre officiers nazis) mais comme l’un des principaux artistes du XXe siècle qu’ont célébré avant nous Philip Roth et Isaac Bashevis Singer. | |
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