- COSMOS a écrit:
-
- Citation :
- S'adressant à la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, Diskin a affirmé que la force de dissuasion israélienne avait "considérablement souffert" suite à trois événements, ces trois dernières années : le désengagement de Gaza, la prise de contrôle du Hamas qui s'en est suivi et la seconde guerre du Liban.
Ce genre de conclusion épousent un peu trop bien les causes défendues par l´extrême droite pour être vraiment crédible.
Quand on parle de force de dissuasion, il s´agit en général la force de dussuasion nucléaire ou tout au moins, un fort arsenal militaire capable de tenir les nations alentour hautement militarisées en respect. Il n´a jamais été question d´une telle force ou d´un tel arsenál contre les Palestiniens de Gaza dont il se sont toujours fichu éperdument et ce déjà bel et bien avant le retrait de Gaza.
Le problème est plutôt qu´à force de s´être laissé enliser dans des types de guerre auquelle il n´était pas fait pour, dans des types de politiques farfelues plus que ddouteuses, menées depuis tant d´années, trop d´années dans les territoires avec des discours énoncant le blanc, pendant qu´à la même minute il etait fait noir......, Israel a perdu toute crédibilité.
Des civils, de simples enfants narguent une des meilleures armées du monde tandis que le réel danger lui règne en maître.
Tu oublies beaucoup d’éléments dans ton analyse, il y a eu beaucoup d’événements importants depuis 2000 qui ont changé la donne.
En 2000, le premier ministre travailliste, Ehud Barak, ordonne à Tsahal de se retirer unilatéralement et immédiatement de la " zone de sécurité " sud-libanaise ; l’ALS est dissoute, ses éléments les plus fidèles accueillis en Israël.
Le Hezbollah présente le départ des Israéliens comme une " fuite ", un signe de faiblesse.
Pourquoi Israël a-t-il laissé grandir une menace dont il était averti ?
Pourquoi ne tente-t-il pas de liquider le Hezbollah avant 2006 ? Parce que Israël avait pensé a tord que l’ennemi ne se relèverait plus, l’entrainement ne faisait plus parti des préoccupations premières.
Le 25 juin, un commando du Hamas traverse les lignes israéliennes au sud de Gaza, tue six soldats de Tsahal et en enlève le caporal Guilad Shalit ; le 12 juillet, un commando du Hezbollah traverse la frontière israélo-libanaise, tue huit soldats et en capture deux, Ehud Goldwasser et Eldad Reguev. Israël est mis au pied du mur. Ne pas réagir a été un aveu de faiblesse.
Sderot a été bombardée à outrance pendant des mois, la réaction d’Israël a toujours été limitée, et parfois attentiste.
Depuis l’accord tacite de cessez le feu plus de 20 Kassams et 25 obus sont tombés sur le Néguev et ses environs, aucune réaction, pendant ce temps le Hamas se renforce et possède des missiles permettant d’atteindre Ashdod, Kiryat Gad, et bientôt Beer-Shev’a.
Le Hezbollah est devenu officiellement l’armée du Liban, son équipement a doublé depuis 2006, il tente de s’équiper de missiles sol air pour abattre les avions de Hel aavir, la vraie dissuasion s’impose, et donc de sa survie.
Israël a eu une nouvelle opportunité en mai 2008 de prendre sa revanche lors de la prise de Beyrouth par le Hezbollah, mais ne l’a pas fait, ce qui provoqua une énorme colère des américains.
Lire la suite: http://www.debka.com/article.php?aid=1350
Tous ces éléments ont donné la nette impression qu’Israël avait perdu sa dissuasion, tu peux penser que ça vient de la droite, ou L’extrême droite, tu te fous le doigt dans l’œil, Le Hezbollah, ou le Hamas ne sont pas des Européens et ne résonnent pas de la même manière.
Si nous ne réagissons pas rapidement nous aurons au sud le même front qu’au nord, et ce n’est pas tes bonnes paroles qui nous en sortiront.
Cosmos, laisse la dissuasion nucléaire hors de ce débat, elle ne serait valable qu’avec l’Iran.