LE CORPS DE LA PETITE ROSE A ETE RETROUVEE

Disparition de Rose: Marie-Charlotte Renaud écrit une lettre à sa petite fille. ''Je suis tellement désolée de ne pas avoir su te comprendre (...) ne pas avoir su te prendre dans mes bras, te dire combien je t'aime'' a-t-elle écrit dans une lettre transmise au Haaretz. La responsabilité de la mère de Rose dans le meurtre de la fillette n'a pas encore été déterminée par les enquêteurs. (Guysen.International.News)

Eh oui, la lettre de Marie à sa fille reste pour moi dans la virtualité comme sur lu forum où elle intervenait pour parler de l'amour qu'elle portait à Rose.

Elle est sincère, mais ne sait pas de quoi elle parle malheureusement, car avec l'enfant, nul ne lui avait donné le mode d'emploi !

Elle me fait penser à toutes ces femmes qui s'entourent de coeurs, de livres recommandant d'aimer, ce qui au fond d 'elles-mêmes les rassure pour s'être inscrites dans un schéma de désamour depuis l'enfance, en espérant que tout pourra s'arranger en s'entourant ainsi.

Le conditionnement peut entraîner de sérieuses pathologies chez ce genre de " mauvaise mère "...

sur le forum elle était sincère, elle jouait à la maman. Mais la lettre à Haaretz c'est du baratin pur ; je la collerai en taule avec des taulardes lambdas, qu'elles lui fassent la peau.

Le pere de Rose? Un jeune con qui n'avait pas la maturite necessaire pour se marier et engendrer des enfants. Ce sont ses hormones qui parlaient. Il vivait dans la plsu haute fantaisie et n'hesita pas, lorsqu'il comprit qu'il ne pourrait pas faire son trou en France a tenter l'experience israelienne. On voit a quel point le bonhomme etait immature, en trainant derriere lui une femme fantasque que les services sociaux francais, quelques annees plus tard, decrivaient comme pouvant etre dangereuse a ses propres enfants, non-juive de surcroit avec tous les problemes que cela peut soulever en Israel, et venant faire connaissance avec une famille qu'il n'a jamais connue auparavant.

Et quand il se fait rafler son joujou par son pere, il retourne en France, depite, penaud, la queue entre les jambes pourrait-on dire et trainant derriere lui, juste pour emmerder son monde, cette fillette dont il n'avait pas la moindre idee de ce qu'il fallait faire avec. D'ailleurs, la petite fut vite enlevee de sa garde (et les grand-meres ne firent pas beaucoup pour empecher cela) et en fin de compte remise a la garde d'un couple qui n'en voulait pas. D'ailleurs, la premiere chose que fit Marie-Charlotte, sa mere, fut de la confier a la garde de sa "belle-mere", l'arriere-grand-mere de Rose, qui, elle, non plus, n'avait plus la force necessaire pour s'occuper d'une enfant rendue difficile par les circonstances impossibles de sa courte vie.

Oui Josette,
ce sont les petits enfants souffrant d'hospitalisme qui se balancent sans arrêt, se cogne la tête et s'arrachent les cheveux, chez certains petits, la masturbation n'est autre qu'une activité névrotique qui remplace le balancement incessant du corps. Ce " mal être " vient avant tout du syndrôme d'abandon de la mère.
Il m'est arrivée d'avoir à faire face à de pareils cas. C'est très éprouvant pour l'enfant qui se mure dans l'autisme.

jacqueline a écrit:

Oui Josette,
ce sont les petits enfants souffrant d'hospitalisme qui se balancent sans arrêt, se cogne la tête et s'arrachent les cheveux, chez certains petits, la masturbation n'est autre qu'une activité névrotique qui remplace le balancement incessant du corps. Ce " mal être " vient avant tout du syndrôme d'abandon de la mère.
Il m'est arrivée d'avoir à faire face à de pareils cas. C'est très éprouvant pour l'enfant qui se mure dans l'autisme.

on a vu ça en Roumanie, chez les enfants orphelins abandonnés, que Ceauscecau refusait de donner à l'adoption ; les infirmières ne les prenaient pas dans les bras, il y avait des chambrées entières de gamins et gamines qui se balançaient, l'horreur absolue. On a envie de les prendre dans les bras.
Même les petits singes ont besoin du contact, dans les zoos en France il y a des nourrices spécialisées qui reproduisent les gestes de la mère singe quand l'animal est abandonné par la mère ; et nous, humains, sommes incapables de donner ce minimum à des enfants. C'est une honte.
Les enfants seraient mieux élevés et aimés dans un zoo que dans certaines familles.

moi c'est quand j'ai perdu mes parents que je m'arrachais les cheveux, je ne me balançais pas, ne me tapais pas la tête, seulement petite je suçais mon pouce et mon index et je m'arrachais les cheveux par poignées, dernièrement j'ai eu à faire face à un problème et ce geste est instinctement revenu je m'arrachais les cheveux heureusement que cela a été vite réglé sinon je serais devenue chauve, je vous rassure je ne suçais plus mes doigts dpuis fort longtemps

Ma Josette,

Ainsi peux-tu rendre compte des ravages que font les " réflexes conditionnés " car ils s'inscrivent dans l'inconscient, et au moindre stimuli
" rappel de la sensation " ils peuvent réapparaître, même des années plus tard, pour revivre une situation un peu semblable.

Tu comprends pourquoi je demeure autant marquée par le " post traumatisme " chez mes tout petits. ET combien les réflexions que me faisait Cormo pouvaient me peiner.

Guitl,

Il suffit de voir ce qu'étaient à l'époque les pouponnières en France pour se rendre compte à quel point l'environnement des bébés était facteur d'hôspitalisme.

On a peine aujourd'hui à se l'imaginer quand on fait la comparaison avec les crèches...

Après la pouponnière c'était l'asile.... pour ces petits orphelins ou enfants abandonnés parce qu'handicapés.

Ceux qui ont vu le film " les vauriens " tiré de faits réels, peuvent se rendre compte à quel point le monde de l'enfance pouvait être terrifiant !