Courrier International publie une enquête du « Guardian » à Londres sur les enfants de nazis qui se sont convertis au judaïsme et qui vivent aujourd’hui en Israël. D’après un professeur de psychologie à l’Université Ben Gourion, « ces conversions s’expliquent par le besoin de s’intégrer à la communauté des victimes. Si vous faites partie de cette communauté, vous vous libérez du fardeau d’appartenir à celle des criminelle ». Interrogé par le quotidien londonien, un professeur proche de la famille d’Hitler explique après être parti en Israël dans le cadre de ses études, il s’y est bien senti : « Je n’étais plus en désaccord avec moi-même. Je n’avais pas à rejeter la vieille génération. Et je pensais que j’avais enfin rencontré un peuple qui, à cette époque, avait de bonnes raisons d’être fier de lui. (…) Si l’Holocaustes et le IIIe Reich m’ont façonné d’une quelconque façon, c’est en faisant de moi un démocrate convaincu. »
crif