long à la détente, les Suisses ; je présume qu'il préférait Hitler? pensez au chagrin de la famille de cet étudiant, eux savaient que leur fils était un héros, un traître pour les suisses.
Berne «réhabilite» Maurice Bavaud
Pour la première fois, la Suisse a reconnu ses manquements dans la défense de Maurice Bavaud, l'étudiant neuchâtelois qui avait tenté d'assassiner Adolf Hitler en 1938. Le président de la Confédération Pascal Couchepin lui a rendu hommage.
«Avec le recul, on peut dire aujourd'hui que les autorités suisses de l'époque, qui avaient renoncé à intervenir auprès des autorités allemandes, ne se sont pas suffisamment engagées en faveur du condamné», a écrit le conseiller fédéral.
M. Couchepin a rappelé que Maurice Bavaud avait motivé son acte par le fait que le dirigeant nazi était un danger pour l'humanité, pour l'indépendance de la Suisse et pour les Eglises chrétiennes d'Allemagne. «Il avait pressenti les effets funestes qu'Adolf Hitler allait avoir sur le monde. A cet égard, il mérite notre reconnaissance et une place dans nos mémoires.»
Le séminariste avait essayé d'assassiner Adolf Hitler le 9 novembre 1938, peu avant le début de la Nuit de cristal, lors d'une marche commémorative du parti nazi. Arrêté une semaine plus tard, il a été condamné à mort par le Tribunal du peuple le 18 décembre 1938, puis décapité à la prison de Berlin-Plötzensee le 14 mai 1941.
Avant son exécution, Maurice Bavaud n'a jamais reçu la visite du chef de la légation suisse à Berlin, Hans Frölicher. La police fédérale a en outre mené une enquête à Neuchâtel en 1940 à la demande de la Gestapo. Le jugement de condamnation à mort a été révisé par l'Allemagne en 1956.
Avec cette déclaration officielle, le Conseil fédéral répond à une motion de Paul Rechsteiner (PS/SG). Le texte reprend plusieurs éléments déjà évoqués par le gouvernement dans sa réponse en 1998 à une question du même conseiller national.
Sources: ATS, romandie.com, 24 Heures, Tribune de Genève - vendredi 7 novembre 2008
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