Arcadi Gaydamak vise la mairie de Jérusalem
10/11/08
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- - Thème: Israël
Le journal Libération du 10 novembre consacre un article à Arcadi Gaydamak, candidat à la maire de Jérusalem. Les municipales, qui doivent se tenir mardi, mettent aux prises un candidat ultra-orthodoxe, Meïr Porush, un candidat laïc, Nir Barkat, en tête dans les sondages et Gaydamak, crédité de moins de 10% des suffrages, qui mise sur les votes d’une partie des ultra-orthodoxes et de la population arabe. « Je suis propriétaire du Bétar (le club de football de Jérusalem, ndlr), j’ai sauvé l’hôpital Bikour Holim (le plus vieux de Jérusalem, qui était au bord de la faillite, ndlr), je suis favorablement connu par les habitants de Jérusalem. Contrairement aux deux autres candidats, je n’avais pas besoin de me faire connaître ». Le procès de l’Angolagate s’étant ouvert début octobre à Paris, Libération précise que l’homme est soupçonné d’avoir vendu des armes achetées dans l’ex-bloc communiste sans les autorisations nécessaires de l’Etat français. Gaydamak, qui possède les nationalités russe, canadienne, française et israélienne, a créé un parti politique « Justice sociale » et ne cache pas ses ambitions ministérielles. Le quotidien note que l’homme d’affaires s’est fait remarquer par des opérations spectaculaires, notamment l’organisation de camps de tentes pour plusieurs milliers d’habitants du nord d’Israël, pris sous les tirs de roquettes du Hezbollah pendant la guerre de l’été 2006, et l’évacuation vers des clubs de vacances d’habitants de Sderot, la ville israélienne cible régulière des tirs de roquettes Kassam en provenance de la bande de Gaza.
crif
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