Ils sont l’espoir et peut-être la clé des cadenas qui verrouillent encore le chemin vers la paix et l’édification de mon Etat.
Ils sont ceux qui, ces dernières semaines, ont donné l’assurance qui lui manquait au président Mahmoud Abbas. Ils sont ceux qui, après la victoire israélienne contre le terrorisme en Cisjordanie, après l’abandon par les terroristes d’Arafat de la lutte armée, du chaos et du double langage, ont donné aux Palestiniens la certitude que la Rive occidentale ne tombera pas dans les griffes du Hamas.
Je parle des soldats-Dayton, bien entendu, de ces policiers formés sérieusement, à Jéricho et en Jordanie.
Ils ne sont encore que 900 opérationnels, mais ils sont 900 fois plus efficaces que les dizaines de milliers de soi-disant policiers, qui arpentaient nos rues, déguenillés, dans de vieilles jeeps pourries ; qui portaient ces uniformes crasseux le jour, et participaient au banditisme et aux actes terroristes la nuit.
Neuf cents soldats qui sont en train de changer la donne au Proche-Orient, comme ils l’ont déjà fait à Djénine, puis à Hébron et Naplouse. Dans ces villes, le changement est plutôt saisissant. Tout d’abord, on n’y voit plus aucun homme armé n’appartenant aux forces de sécurité.
Ensuite, les hommes de Dayton sont toujours actifs et n’étalent pas leur présence dans l’unique but de perpétuer un creux symbole d’un pseudo pouvoir de l’Autorité Palestinienne.
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