Dans un récent article , Jean Rouxel note :
L'islamisme avance, la République recule. Le 5 janvier dernier, le Conseil d'État avait interdit la distribution en pleine rue de la soupe au cochon, jugée discriminatoire à l'encontre des juifs et des musulmans. [...] La loi islamique exploite les possibilités offertes par un droit français que les tribunaux interprètent souvent dans le sens du politiquement correct islamophile. Les communautaristes exhortent à ne pas s'agripper à un modèle républicain - unificateur - qui serait dépassé. Mais cela nécessiterait l'acceptation d'un fonds commun de principes, parmi lesquels la séparation du politique et du religieux. C'est là que le bât blesse. La théologie musulmane, en ses divers courants, proscrit formellement cette séparation, quoi qu'en disent certains. Et elle n'accepte pas que les musulmans soient soumis à des lois d'inspiration non musulmane, hormis force majeure. Cela contrevient à l'esprit, quand ce n'est pas à la lettre, du droit des pays occidentaux. La France, et pas seulement elle, détricote un droit tissé depuis des siècles au nom de la liberté de pensée.
Le procès intenté par la mosquée de Paris et l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) contre Charlie Hebdo a débuté hier. De nombreuses personnalités, dont François Bayrou et François Hollande, sont venus témoigner en faveur du journal satirique. La critique de la religion, ont-il affirmé, est le propre de la nation des Lumières.
Sarkozy approuve, et apporte son soutien à Charlie Hebdo, provoquant la fureur des du Conseil français du culte musulman. Tout cela exige quelques remarques :
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