Congrès sur l’ «Apartheid en Israël »…
Shraga Blum
vendredi 9 février 2007 - 09:17
Dès lundi, sera organisée dans différentes villes occidentales, la « Semaine de l’Apartheid en Israël ». Dans l’Université de New-York ainsi que dans plusieurs villes anglaises et canadiennes se tiendront des conférences, manifestations culturelles, projections de films et marches de protestation.
Le dernier livre anti-israélien de Jimmy Carter a « remis en selle » l’accusation d’« apartheid » dont Israël est si injustement victime. Dans leur invitation à participer à ces manifestations, les organisateurs indiquent « que plusieurs ouvrages parus ces dernières années attestent qu’Israël applique une politique d’Apartheid, comme le faisait l’Afrique du Sud, en plus d’être une puissance occupante et belliqueuse ». Ils font notamment allusion au récent ouvrage très contesté de Jimmy Carter, qui ne sait plus comment faire pour se venger des Juifs auxquels il attribue sa défaite aux élections de 1981 contre Ronald Reagan.
Le but déclaré des organisateurs est d’« isoler Israël sur la scène internationale, lui faire appliquer des sanctions, faire cesser la colonisation, promouvoir le Droit de retour des réfugiés palestiniens et leur accorder des réparations financières ».
Invité de « marque » à la manifestation de Montréal, le député arabe israélien Jamal Zahalkah (Balad), qui, en bonne victime de l’Apartheid, pourra y déverser son venin et revenir en Israël sans être inquiété…
Zahalka, s’inspirant du livre de Carter, a déjà indiqué qu’il compte dire à ses hôtes que « la situation qui prévaut en Judée-Samarie est pire encore que celle qui prévalait en Afrique du Sud ». Il compte également parler de la « difficulté pour les Palestiniens de circuler librement, à cause des barrages de l’armée et qu’il faut deux semaines pour arriver de Hevron à Sehem ». Ainsi, selon lui, « les Palestiniens sont séparés entre eux, ce que même le régime sud-africain n’a pas osé imposer aux noirs ». Que choisiront ses auditeurs canadiens : le croire sur parole ou faire un voyage sur place pour vérifier ?
Le site Internet des organisateurs de ces congrès indique « qu’au moment où les USA, le Canada et l’Europe soutiennent Israël et étouffent le peuple palestinien, au moment où l’armée israélienne agresse quotidiennement la vie des Palestiniens, notre devoir est de tout faire pour isoler ce régime d’Apartheid ».
Le député racontera-t-il aussi que les Palestiniens (même les terroristes) sont acceptés et soignés dans les meilleurs hôpitaux israéliens ? Que les magasins, supermarchés et Canyons israéliens sont emplis de clients arabes venus de Judée-Samarie ? Que les habitants juifs de Judée-Samarie passent un temps interminable dans les queues aux barrages tout comme les Palestiniens ? Que les plages israéliennes sont fréquentées par de nombreux Palestiniens ? Que ces derniers peuvent accéder aux mêmes bureaux administratifs que les Israéliens ?
Le comportement criminel et inadmissible des députés arabes israéliens a déjà été évoqué maintes fois sur ce site. Mais ce qui est tout aussi inquiétant, sinon davantage encore à long terme, c’est le glissement inéluctable vers une terminologie qui fait de l’Etat d’Israël ce que l’Eglise avait réussi à faire du Juif à travers les siècles : quelque chose dont tout le monde désire se débarrasser. Jamais autant de voix dans le monde n’ont évoqué la possibilité (ou la nécessité) d’une disparition d’Israël.
Et dans cette entreprise machiavélique, les coupables ne sont pas seulement ceux qui agissent en ce sens, mais aussi ceux qui par leur passivité, leur complicité ou leur duplicité, permettent à nos ennemis de nous couvrir d’opprobre et de préparer méthodiquement le terrain à un politicide.
Ces manifestations à répétition à l’image de celle sur le soi-disant « Apartheid en Israël » annoncent vraiment un avenir en noir…
arours7