Les images ne mentent pas. Guidées au laser, mais aveugles à la distinction entre combattants et civils, les bombes israéliennes ont transformé des écoles, des appartements et des casernes de police en visions d'horreur.
Les secours et les proches dégagent des corps et des parties de corps, ainsi que des survivants, trop traumatisés pour parler. Le lendemain de Noël, au moins 50 cadets tués rien qu'au poste de police principal de Gaza City. Lundi, des rapports, non contestés par Israël, de bombes au phosphore utilisées sur des quartiers civils [1]. Mardi : 40 enfants et professeurs trouvés morts dans les décombres d'une école.
Et hier, des rapports faisant état de plus de 30 enfants tués dans une maison dans laquelle les troupes israéliennes les avaient déplacés pour assurer leur sécurité.
Quelles que soient les affirmations d'Israël de n'avoir lancé que des frappes ciblant le Hamas, il n'a fait montre que de peu de préoccupation pour les civils pris entre deux feux à Gaza ces deux dernières semaines.
Pour autant, tout cela n'est rien comparé aux mépris [des lois de la guerre – Note d’upjf.org] dont fait preuve le Hamas.
Contrairement aux Forces de Défense d'Israël, les paramilitaires, maîtres suprêmes de la bande de Gaza, utilisent quotidiennement les civils comme moyen de protection sachant bien que nombre d'entre eux seront sacrifiés lors des frappes aériennes israéliennes.