On s'attendait à des troubles pour la commémoration de l'attentat contre le premier ministre Rafic Hariri. Il y a deux ans demain, le deuxième homme le plus protégé du Moyen-orient (le premier semble toujours être dans le coma) a été assassiné par ceux qui avaient intérêt à ce que la Syrie continue sa mainmise au Liban par le biais de ses groupes terroristes travestis en partis politiques. Aujourd'hui, deux bombes ont tué au moins trois personnes et blessé une dizaine de voyageurs de minibus à Bikfaya, fief des Gemayel. Aux abrutis qui soutenaient que le meurtre de Pierre Gemayel il y a quelques mois était destiné à attirer la compassion de l'opinion publique internationale sur le mouvement du 14 mars, voilà un cinglant démenti : non, il ne s'agit pas de paranoïa, les forces opposées à la démocratie sont prêtes à tout pour empêcher l'instauration d'un tribunal international qui les forcerait à battre en retraite. Car je crois peu à la destruction de ces groupes terroristes, je pense juste qu'ils pourront être rejetés en périphérie. A moins que tous les pays s'entendent sur une définition du terrorisme, et une classification des groupes antidémocratiques, dont le hezbollah.
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