Le Pen estime que son absence à la présidentielle serait un "déni de démocratie"
2007-02-14 13:51:42
STRASBOURG (AFP)
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Le candidat FN à la présidentielle Jean-Marie Le Pen, le 14 février 2007 à StrasbourgLe candidat FN à la présidentielle Jean-Marie Le Pen, toujours en délicatesse avec ses parrainages, a estimé mardi à Strasbourg que son absence à l'élection constituerait "un déni de démocratie".
"Si j'étais absent de l'élection présidentielle, ça serait un déni de démocratie. Il serait anormal que des candidats comme (moi) ne puissent pas se présenter (...) J'étais au second tour de l'élection précédente et j'ai fait plusieurs millions de voix", a notamment expliqué M. Le Pen lors d'une conférence de presse.
"On pourrait alors faire appel au contrôle électoral de l'étranger, puisque nous allons contrôler les élections des autres pays et leur caractère démocratique. Là, on leur demanderait de constater que le nôtre ne remplit pas les conditions nécessaires", a-t-il ironisé.
Commentant les difficultés qu'il rencontrait pour recueillir les 500 signatures d'élus nécessaires, M. Le Pen a dit être "dans une situation d'inquiétude parce que je n'ai pas encore le nombre de signatures nécessaires".
Précisant qu'il lui en manquait encore "quelques dizaines", il a appelé les "maires à remplir la fonction que la loi leur a fixée", c'est-à-dire "permettre aux candidats qui ne sont pas fantaisistes -- et je ne crois pas l'être -- de pouvoir se présenter à cette élection".
Fustigeant les trois candidats principaux qui ont "tous voté oui à la Constitution européenne", M. Le Pen a affirmé être le seul "candidat à l'élection présidentielle", les autres n'étant selon lui candidats qu'à des "postes de gouverneurs d'une province de l'Europe".
Soulignant enfin que l'Alsace est l'une des région où il a "le plus de voix", M. Le Pen a assuré pouvoir "augmenter le niveau de (sa) performance" de 2002 (23,4% au premier tour), estimant qu'il était déjà "au-dessus de la barre des 20%".
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