Le Proche-Orient selon Barak Obama

Nombre de messages : 4613 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 22/11/2006

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Par Guy Millière </TD></TR></TABLE></TD></TR></TABLE>

© Metula News Agency

Il tend la main à ceux qui lèvent le poing ou qui brandissent des armes

Ceux qui pensaient que Barack Obama n’allait pas vouloir s’occuper de manière urgente du dossier du Proche-Orient sont sans doute en train de s’apercevoir qu’ils se sont trompés. En quelques jours, les déclarations se sont précipitées, les gestes aussi.

Ceux qui pensaient que Barack Obama allait s’inscrire dans la continuité de George W. Bush vont peut être tarder à reconnaître leur erreur, mais ils ne le pourront pas très longtemps, à moins de faire des prouesses en matière d’aveuglement volontaire, ou, comme ils disent quand ils jettent tout principe aux orties, de « pragmatisme ».

Ce à quoi nous assistons est à un retour, hélas, très prévisible, à une diplomatie à la Bill Clinton, avec, ce qui était très prévisible aussi, des nuances de niaiserie à la Jimmy Carter.

Obama a promis de s’occuper « agressivement » d’établir « une paix durable entre Israël et les Palestiniens, ainsi qu’entre Israël et les pays arabes ». Dans le même temps, il a fait savoir, par le biais de Susan Rice, qu’il allait engager des négociations sans préalables avec l’Iran.

Tout indique, et ce n’est que très logique en pareil contexte, que la Syrie sera de la partie. Le fait que le premier chef de gouvernement appelé au téléphone par Obama, une fois celui-ci devenu Président, ait été Mahmoud Abbas. n’est, en ce contexte, pas du tout un hasard. Tout comme n’est pas un hasard le fait que la nouvelle ait été aussitôt rendue publique.

L’absence du mot « terrorisme » dans le discours d’investiture, et les allusions à la nécessité d’en « revenir à des comportements » plus « conformes aux valeurs américaines » ne trompent pas non plus.

La décision immédiate de fermeture du centre de Guantanamo et de tous les centres de détention des services secrets américains sur la planète ne trompent pas davantage. Un nouveau sheriff est en ville, il a posé son revolver. Il tend la main à ceux qui lèvent le poing ou qui brandissent des armes.

Il est prêt à voir des modérés partout, même sous le turban des mollahs. Il est prêt à donner une chance à tous, même à ceux qui envoyaient, il y a peu, des gens vêtus de ceintures d’explosifs à Jérusalem.

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<table cellSpacing=0 cellPadding=3 width="100%" bgColor=#e6ecf0 border=0><tr><td align=left>Mercredi 28 janvier [11:17:00 UTC]
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