A J-5 des élections toutes les alliances sont possible

Nombre de messages : 4613 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 22/11/2006

A J-5 des élections toutes les alliances sont possible

Par Julien Bahloul pour Guysen International News

Jeudi 5 février 2009 à 16:25

Au fur et à mesure qu’approche le jour du scrutin, les différents partis comptent leurs alliés. Le chef du parti travailliste Ehoud Barak n’exclu pas son entrée dans une coalition ou siègerait le leader d’extrême droite Avigdor Lieberman et de son côté, l’actuel Premier ministre a annoncé son soutien à Tsipi Livni, son successeur à la tête de Kadima.

« Cette fois-ci, je voterai pour une femme » a déclaré E.Olmert mettant fin à des rumeurs selon lesquelles il pourrait voter pour le Likoud ou s’abstenir.
Certains affirmaient qu’il pourrait voter pour Rafi Eitan, le leader du parti des retraités, en raison des liens amicaux qu’il entretien avec ce ministre.

En attendant les résultats, les responsables de Kadima espèrent que l’écart qui les séparent du Likoud (d’environ quatre sièges selon les sondages) continuera de se réduire.
Si Kadima arrive en tête le jour des élections, le président Shimon Peres confiera à Tsipi Livni le soin de former un gouvernement, même si le bloc de droite est majoritaire au parlement.

Constatant son retard dans les enquêtes d’opinion, la ministre des Affaires étrangères a déclaré mercredi 4 février : « je suis désolée, je ne pouvais pas toucher d’avantage de monde durant cette campagne ».
«Je me suis montrée, autant que possible, j'ai répondu à chaque question, je n'ai pas de squelette [scandale] caché dans le placard, bien que certaines personnes essaient de le faire croire. Je continuerai d’aller partout et de répondre à toutes les questions jusqu'au dernier moment » a ajouté Tsipi Livni.

Selon les sondages, sa seule chance de former un gouvernement serait de s’associer avec le leader du parti Israël Beitenou (Israël notre maison), Avigdor Lieberman, pourtant radicalement opposé à la vision de la paix de Kadima. Ce dernier n’a pas encore dit dans quel gouvernement il souhaite siéger.

La situation de Tsipi Livni est d’autant plus préoccupante que le parti travailliste est en pleine tourmente interne. Certains pontes de la formation exigent en effet d’Ehoud Barak qu’il déclare publiquement son refus de siéger dans une formation où Lieberman aurait un poste, ce qu’il a refusé de faire jusqu’à présent, probablement pour garder toutes les cartes en main après le scrutin.

Pour lui, il n’est pas opportun d'examiner les possibilités de coalitions dès maintenant. « Toute référence à Lieberman ne ferait que le renforcer d’avantage » a-t-il affirmé. « S’il souhaite se joindre à gouvernement basé sur nos principes, pourquoi pas ? » a-t-il ajouté.

Shelly Yachimovich , députée du parti travailliste et soutien d’Ehoud Barak a condamné ces propos. «J’attends de Barak qu’il fasse preuve de force morale et politique et qu’il indique clairement que nous ne serons partenaires de Lieberman » a-t-elle dit.

Une position qui illustre bien le dilemme auquel doit faire face les travaillistes.
Au sein de la formation, certains rejettent catégoriquement l’éventualité d’une alliance avec le Likoud (droite), mais d’autres estiment que s’ils privent B. Netanyahou de leur soutien, ce dernier s’associera avec des partis encore plus à droite tels que celui de Lieberman. Un scénario catastrophe pour les durs de la formation.

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