Le nombre d’entreprises israéliennes qui ont fait faillite en 2008 a augmenté de 40% par rapport à celui enregistré en 2007, d’après une information de la Banque d’Israël. L’impact de la crise économique se fait de plus en plus sentir, et s’invite aujourd’hui dans les tractations politiques en vue de la formation du prochain gouvernement. La crise mobilise les alliances politiques
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Par Ray Archeld pour Guysen International News
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Mercredi 25 février 2009 à 21:47 |
Chômage en hausse, consommation en baisse et marchés volatiles à l’excès, tous les éléments d’une prochaine récession sont présents, et tous appellent d’urgence un plan de l’Etat.
Encore faut -il qu’une coalition gouvernementale se forme, ce à quoi Binyamin Netanyahou s’est attelé ces cinq derniers jours.
A chaque formation politiques ses exigences, et son ordre de priorité.
Les partenaires de droite de Binyamin Netanyahou, n’ont pas réellement de programme économique global, mais plutôt des exigences ciblées, des promesses faites à leur électorat.
Le parti religieux sépharades Shass souhaite un plan d’aide au logement,
et une augmentation des allocations familiales pour les foyers à faibles revenus.
Israël Beitenou, la droite radicale dirigée par Avigdor Lieberman a ciblé la protection de l’emploi des soldats réservistes, estimant que l’Etat avait l’obligation de leur accorder dédommagement et avantages fiscaux en échange des mois de travail suspendus pour service sous les drapeaux.
Le parti Travailliste, qui a confirmée son intention de siéger dans l’opposition, a pour sa part annoncé son soutien au futur gouvernement de droite dans toutes les mesures qui permettront la protection et la création d’emploi.
Kadima n’a fait état d’aucune position claire sur la question, son absence de programme économique s’était d’ailleurs déjà fait largement remarquer durant la campagne.
Binyamin Netanyahou, fort de son précédent mandat de Premier ministre en plein bouleversements économiques, affirme avoir déjà une ligne de conduite étudiée sur la question.
A l’heure des premiers plans de licenciements massifs le probable prochain Premier ministre s’est notamment engagé à mettre au point un programme pour empêcher la fermeture d’usines en périphérie. Un plan de soutien et de relance de la croissance globale devrait également rapidement voir le jour.
Des propos tenus lors d’un entretien entre le ministre des Finances sortant, Roni Bar-On, et le leader du Likoud sur les questions budgétaires.