- georges972 a écrit:
- Vive les Israeliens!
C'est une blague ou quoi?
Les Palestiniens n'ont pas le droit de creuser le moindre nouveau puits sous le pretexte que cela pourrait aggraver la pollution de la nappe aquifere. Et pourquoi cette nappe serait-elle deja polluee si Israel n'avait pas puise sans veritable controle?
En matiere d'eau, comme en matiere de toutes les infrastructures, il n'existe aucun plan de longue envergure. Le systeme politique ne s'y prete pas, puisque les ministres sont remplaces tous les 18 mois. Et chacun d'entre eux veut laisser une oeuvre pour sa notoriete, et en fin de compte, rien n'est fait ou presque.
Le probleme de l'eau est connu scientifiquement depuis une centaine d'annees. Des les annees 30, des hydrologues britanniques et americains avaient imagine des plans pour le resoudre (voir le plan Lowdermilk par exemple). Dans les annees 50, l'Etat d'Israel effectua des travaux gigantesques pour assecher les marais du Houle. Ces travaux produisirent une catastrophe ecologique dont on paye jusqu'a maintenant les consequences. Dans les annees 60, Israel mit sur pied le projet de la "Conduite d'Eau Nationale". L'effet s'en fait sentir aujourd'hui avec l'augmentation dramatique de la salinite des eaux du lac de Tiberiade et l'assechement probablement irreversible de la Mer Morte.
Il y a 100 ans, la population totale de la region ne depassait pas 200.000 personnes. Aujourd'hui, il s'agit de 10 millions. Et Guysen nous parle des "largesses" de l'Etat d'Israel. Faut-il en rire ou en pleurer?
Georges tu ne perds jamais une occasion de porter la critique sur notre pays, Israël avait des accords sur la fourniture d’une quantité d’eaux à donner aux palestiniens, elle respecte l’accord et va même au delà de ce qui lui été imposé point barre. Mais toi toujours plus royaliste que le roi et il faut que tu ramènes ta fraise.
Quant a la région de Emeq Houla, je te rappelle que l’historique n’est pas exactement celui que tu décrits.
La vallée fut abandonnée de très nombreuses années et la nature reprit le dessus et les marais envahirent la région. Grâce à de nombreux pionniers les marais de la vallée de Houla durent être assécher et plusieurs kibboutzim y virent le jour : Yessod Amaala en 1883, Metulla en 1884, Mishmar Ayarden en 1890 et Manahaym en 1898. Au début du siècle Kfar Giladi, Tel Hay et Ayelet Ashahar.
C’est en 1950 et dans un contexte particulier que l’on vit une prise de conscience, et la région qui était un vaste marécage infesté d’anophèles qui transmettaient la malaria à la population il fut donc décidé d’assécher des marais cela avait permis l’équilibrage avec des pertes minimales des eaux vers le lac de Tibériade.
En 1993 le K.K.L. a pris en mains la direction de la vallée de Houla et a réalisé le projet d’entreprise de rétablissement des terres et des eaux dans un grand périmètre de la région.
Le rétablissement général de la région de la vallée de Houla comprend les projets déjà bien en cours de conservation des eaux souterraines au même niveau, la surveillance de la qualité des eaux qui s’écoulent vers le lac, le rétablissement des superficies du sol dans la circonférence de l’ancien marais, l’infrastructure des terres agricoles et la préparation d’un grand centre touristique.
Dans un premier temps, la reconstitution d’un grand plan d’eau de 1000m² sert à l’arrosage des futures plantations et un centre de loisirs y a été ouvert.
Les fondations du canal ont environ 80 kilomètres et la construction de 80 installations de contrôle hydraulique ont été mis en place pour élever le niveau d’eau des sources souterraines et ralentir ainsi le processus de l’assèchement de la terre. Un autre projet est le rétablissement historique du lit du Jourdain dans la région et de ses affluents à partir de Kfar Blum jusqu’aux terrains qui ont été rétabli dans la vallée de Houla.
Une construction souterraine et préventive a été mise en place pour séparer l’écoulement des eaux souterraines des terres arides vers le Kinnereth.
Les travaux ont été entrepris par une vingtaine de groupe de chercheurs qui ont vérifié l’impact par rapport à la qualité de l’eau, aux animaux vivant sur les lieux, à la végétation et aux sols.
Cet endroit se transforma en une grande implantation florissante et en un centre touristique important grâce à la quantité d’eau, au passage de millions d’oiseaux migrateurs et à la vue panoramique exceptionnelle.
Le projet est très réussi puisque maintenant nous pouvons apercevoir plusieurs groupes de centaines de grues qui s’entraînent de bon matin à prendre leur envol pour leur futur migration.
http://ysa.uniterre.com/65688/63+-+La+r%E9serve+Naturelle+de+Hula.html