quoi de neuf?
je suis saoule! j'ai lu un livre sur les sectes au moment du 2eme temple, ça m'a rendue dingue! plein de termes que je ne connais pas en français alors vous imaginez en anglais!!!
bon
regardez ce que m'ecrit mon correspondant tune, il me fout des complexes
’bonsoir chere janine
j’espère que vous aller bien et que vous préparer votre chabatt pour
demain la question du chabatt m’atire deans mes ecritures sur le judaisme
parcequ’elle a conditionné tout l’humanité ( juif ou
goyim)'l’institution du Chabbat constitue l'une des pierres angulaires du judaïsme.Une
réflexion sur le Chabbat implique nécessairement, d'une part, l'étude des
règles qui caractérisent les pratiques de cette journée fondamentale
et, d'autre part, la recherche des contenus de signification liés aux
modalités d'observance. En ce qui concerne le Chabbat, plus encore que
toutes les autres prescriptions religieuses, l'évocation des
enseignements véhiculés par le Chabbat fait partie de l'observance du Chabbat.Sur
le plan méthodologique, il convient de se référer aux quelques sources
bibliques mentionnant l'Institution du Chabbat, ainsi qu'à quelques
Midrachim nécessaires à leur compréhension.Le premier texte qui vient à
l'esprit ( que vous connaissez sûrement ) est celui qui, clôturant le
récit biblique de la Création, nous apprend que : "Dieu a créé le monde en
six jours, et que le septième jour, il s'est reposé" (Genèse II, 1).
L'interprétation simpliste de ce verset ne saurait être satisfaisante,
dans la mesure où elle laisse supposer que Dieu puisse se fatiguer, ce
qui, bien entendu est totalement incompatible avec la perfection qui
caractérise Dieu.C'est un Midrach qui permettra de saisir ce qui s'est
produit au moment de la cessation de l'oeuvre créatrice. Le Midrach
s'interroge en effet, sur l'activité à laquelle Dieu s'adonnait avant
d'entreprendre la Création du Monde, et le Midrach de répondre que "Dieu créait
des mondes et les détruisait".Une remarque préliminaire s'impose ici :
ce Midrach ne vise pas, bien entendu, à rapporter l'emploi du temps de
Dieu dans l'éternité qui a précédé la Création. Sans se soucier de la
réalité historique du Midrach, les Rabbins ont tenu à formuler de façon
aisément accessible au vaste public auquel ils s'adressaient, des
enseignements théologiques profonds. Ainsi, le seul fait de poser la
question implique une réflexion sur le temps : le temps existe-t-il pour
Dieu?Qu'est-ce qui conduit Dieu à vouloir créer le Monde à un moment précis
de l'Eternité ? Dire qu'Il créait des mondes et les détruisait,
signifie d'abord que Dieu a besoin des hommes - "un Roi a besoin de sujets
pour que sa royauté soit reconnue".Mais on ne saurait davantage se
satisfaire de l'idée que Dieu ait besoin de faire des brouillons. Cette idée
est d'autant moins acceptable que le Monde qu'Il nous a confié semble
loin d'être parfait : le texte biblique confirme que Dieu a donné à
l'homme un monde qui doit être parachevé (Genèse II, 3). Ainsi, loin de
résoudre le problème posé, le Midrach cité semble y ajouter une difficulté.
En fait, que manquait-il aux mondes antérieurs pour qu'ils aient été
détruits ? Qu'est-ce qui confère à notre Monde une stabilité dans la
durée ?Nos Sages répondent que la toute dernière chose que Dieu ait créée,
et qu'Il n'avait pas introduite dans les mondes précédents, c'était
précisément le Chabbat. Ainsi, le Chabbat a dû faire l'objet d'une
création concrète : c'est parce qu'Il a créé le Chabbat qu'Il a pu cesser de
crée Sans doute cette notion est-elle particulièrement difficile à
saisir dans la mesure où, pour nos amis juifs , le repos se définit de
façon négative, par l'absence de travail (ou par la participation à une
activité différente de l'activité habituelle).Si nous disons que Dieu
s'est reposé parce qu'Il a cessé de créer, la tradition vous oblige à
considérer que c'est au contraire parce qu'Il a créé le repos qu'Il a pu
cesser de créer : " Bara Chabbat, bara menou'ha".Que représente cette
forme de "repos", surtout si elle est appliquée à Dieu ? Avant de
répondre à cette question, il convient d'introduire une nouvelle remarque
préliminaire concernant la lecture du Midrach. Sans doute n'avons-nous
pas à chercher à comprendre la psychologie de Dieu, ni Ses mobiles. Par
contre, si la Bible décrit certains comportements de Dieu, c'est pour
que nous puissions nous inspirer des principes qui les justifient et pour
nous aider à vivre "à l'imitation de Dieu". Ainsi devons-nous trouver
dans le Midrach non pas des informations concernant Dieu, mais des
indications que les Sages ont tenu à nous donner pour l'organisation de
notre vie.Ainsi en ce qui concerne le Chabbat, nous pouvons considérer que
ce qui pousse chaque homme, et la société dans son ensemble, à agir
dans le monde, c'est la conscience évidente qui s'impose à nous que notre
environnement comporte des imperfections et des lacunes. C'est notre
regard critique porté sur le monde qui nous conduit à créer, transformer,
et améliorer.Sans doute ce sens critique est-il à l'origine de tous les
progrès spirituels et techniques accomplis par l'humanité au fil des
siècles. Mais si l'homme n'était conscient que des imperfections et des
insuffisances dans lesquelles il évolue, sans jamais pouvoir
expérimenter la satisfaction dans l'être, sa vie lui deviendrait rapidement
insupportable. Il lui est donc indispensable de pouvoir parfois "souffler",
comme le texte biblique dit que Dieu l'a fait en créant le Chabbat
(Exode XXXI, 17).Dieu n'a certes pas été pleinement satisfait de l'état du
monde dans lequel Il a placé l'homme, mais, en créant cette faculté de
se contenter provisoirement de ce qui est et qui s'appelle "le repos",
et en demandant d'observer le Chabbat, Dieu nous permet de percevoir ce
que représentent la satisfaction et le repos, qui préfigurent la
perfection vers laquelle l'homme doit conduire le monde qui lui a été
confié.Tout artiste, tout créateur, travaille à son oeuvre en faisant nombre
de brouillons, d'esquisses et de projets, et l'on peut imaginer que
jamais il n'a la prétention d'atteindre la perfection, mais, s'il n'était
pas capable à un moment, de se satisfaire de ce qu'il a réalisé, la
civilisation elle-même en serait restée à ses premiers balbutiements. Cette
conception du Chabbat est confirmée par de nombreux textes et thèmes;
évoquons les deux qui semblent les plus significatifs à ce sujet.1. La
Bible stipule que l'on doit faire tout son travail en six jours et qu'il
faut se reposer le septième (Exode XX, 9). Les commentateurs surpris
par la formulation d'un ordre qui semble absolument inapplicable –
comment pourrait-on achever TOUT son travail quand on mesure l’œuvre qui
reste à accomplir ? – interprètent ce verset en disant qu'il convient de
faire le maximum de ce qui est possible durant les six jours ouvrables,
mais qu'à l'entrée du Chabbat hebdomadaire, il faut se mettre en
situation de considérer que tout le travail est accompli (Rachi ad loc.). Bien
des modalités d'application des lois du Chabbat, notamment l'exigence
d'avoir préparé avant Chabbat tout ce qui sera consommé pendant Chabbat,
découle de cette compréhension du Chabbat.
Joyeux chabatt donc , est que Dieu fait durer notre amitié cordial
chalom souhail