L’affaire Charlie Hebdo est loin d’être close. Alors, malgré les soutiens de tous bords apportés à cet hebdomadaire, parfois contestable mais qu’il faut défendre au nom de la liberté d’expression, méfions nous du pouvoir de nuisance que détient encore Chirac qui, redevable de je ne sais quoi à la cause islamo arabe, entend museler toute expression qui n’aurait pas l’heur de plaire aux wahhabites via la ligue islamique mondiale. Alors parlons d’humour, puisque c’est là le corps du délit. Parlons de l’humour arabe et musulman. Nul n’en a jamais entendu parler mais «ça eut existé».
Électron libre dans une famille islamiste, Khalil Abou Arafeh est un caricaturiste qui fait grincer les dents des leaders politiques palestiniens, tant de l’OLP dont il dénonce la corruption, que du Hamas qui détourne au profit de son appareil politique et militaire toutes les aides étrangères au détriment du peuple qui croupit dans sa misère. Dans l’univers islamique, il faut un sacré courage pour faire de l’humour, du véritable humour, celui qui consiste à ridiculiser ses propres travers, non pas à semer la haine des autres. Il faut d’autant plus de courage que son prédécesseur, Naji Salim Ali fut assassiné en 1988 pour s’être moqué de Yasser Arafat et des régimes en place dans les pays arabes. Défenseur de la cause du peuple palestinien, il serait mort depuis longtemps s’il vivait à Ramallah, à Naplouse ou à Gaza ; or il vit à Jérusalem dans le quartier arabe «occupé» par Israël, ce qui prolonge sa survie. Les «naïvistes», subjugués par Malek Chebel et mystifiés par Tarik Ramadan, nous objecteront que l’Islam, religion d’amour, de tolérance et de paix, ça n’a jamais été ça, qu’il y eut un âge d’or à Bagdad et en Andalousie, conforme au message d’amour de l’islam initial. Mais il faut croire qu’il s’agit d’amour vache puisque Mahomet soi-même ne se gênait pas de faire occire les poètes, poétesses et «chansonniers» qui le brocardaient. Vous qui appréciez l’humour anglais, les bonnes histoires juives et l’humour en général, comment voulez-vous qu’un humour musulman puisse voir le jour dans de telles conditions ?.....
Dans le Figaro daté du 6 novembre 2002, un petit activiste vert (de gris ?) abusant de sa fonction de maire du 2ème arrondissement de Paris, s’oppose à ce que les enfants des écoles viennent chanter la Marseillaise à l’occasion de la commémoration du 11 Novembre «Moi maire, on ne chantera pas la Marseillaise dans cette mairie» déclarait-il. Alors, que peut-on attendre de nos «jeunes issus de l’immigration» ? Comment leur faire aimer ou au moins respecter cette France qu’un édile résidu de la chienlit déteste ? N’y a-t-il donc personne dans cet arrondissement au cœur de Paris pour remettre ce malotru à sa place ? Il s’appelle, sauf erreur, Jacques Boutault. La relève des Collabos de papa est assurée. Chassez la Marseillaise et vous aurez «Nique ta mère» et autres «Diamsitudes» et «grosssiéritudes». C’est ça la culture à la «Jack Langue». Il est vrai que l’évocation de ces féroces soldats (qui) viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils nos compagnes est une offensante allusion à la barbarie islamiste........
la suite