Le 1.06.06. Un document pour remonter aux origines de la SOFIDIF, la société française participant à l'enrichissement de l'uranium iranien. Une plongée dans les archives des relations entre Paris et Téhéran, et un éclairage sur les origines françaises de l’atome iranien… 62 pages de correspondances diplomatiques et de documents de société.
Depuis que le dossier nucléaire de Téhéran occupe l’actualité internationale, des diplomates ou des journalistes s’interrogent sur les débuts du développement du patrimoine atomique iranien. Certains évoquent souvent le site d’enrichissement de Pierrelatte, gérée par le consortium Eurodif, comme responsable des transferts de technologie de la France vers l’Iran.
Certes les ingénieurs français ont bien enrichi une partie de l’uranium civil iranien au nom d’un accord passé au temps du Shah d’Iran et réactivé après 1987. L’opération est en réalité encadrée par une entreprise basée à Vélizy en région parisienne, la Société franco-iranienne d’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse, ou SOFIDIF. Une structure fondée par Jacques Giscard d’Estaing (le cousin germain de l’ancien président) et par Akbar Etemad, le père du programme nucléaire iranien…
D’abord ce document contient les rapports diplomatiques datant des années 60 qui relatent le développement des partenariats technologiques entre Paris et Téhéran et, à la même époque, l’ascension de l’Ayatollah Khomeini suivie par l’Ambassade de France à Téhéran. Ensuite, il renferme les statuts de la SOFIDIF.
http://www.geopolitique.com/la-part-de-trouble-dans-l-histoire-des-relations-franco-iraniennes-016.html