A faire largement circuler, merci.PRIMO EUROPE MIS EN EXAMEN
POUR SA LIBERTÉ DE TON
Le 27 février 2007, Pierre Lefebvre, Président de Primo, a été mis en examen es qualité sur plainte de Johan Weisz pour injures et diffamation.
Qui est Johan Weisz ?
Nul ne peut tenir rigueur à ceux qui l’ignorent : ne pas le connaître n’est pas une manifestation d’inculture, c’est plutôt un signe de bonne santé mentale.
Il s’agit d’un jeune homme dont l’ambition est inversement proportionnelle au talent. Une ambition démesurée. Il a co-signé avec Cécilia Gabizon, journaliste au Figaro, un ouvrage au titre racoleur dont l’objectif était clairement de devenir un best-seller. Mission accomplie ? Grâce au scandale, il est possible que ce livre se vende un peu mieux. C’était peut-être le but recherché.
Pour prouver que les Juifs sont passés en bloc de la gauche à la droite, les auteurs n’ont reculé devant aucun argument, aucune allusion, aucun mensonge, aucune médisance, aucune diffamation.
Un dicton juif prétend que «là où il y a deux Juifs, il y a trois partis politiques». Les auteurs, eux, voient leur objet d’étude comme un bloc monolithique sensible aux manipulations les plus grossières.
C’est probablement la raison pour laquelle ils ont manipulé les informations recueillies auprès d’un certain nombre d’intellectuels, notamment des non Juifs : déclarations tronquées, interviews obtenues sous de faux prétextes…
Interviewé par Primo-Europe à sa demande expresse, le jeune Weisz a persisté et signé dans ses insultes et diffamations. Fidèle à son objectif de rééquilibrage de l’information, Primo a publié, dans la foulée, les droits de réponse des intellectuels dont il salissait le nom et la réputation.
C’est ainsi qu’ont paru sur Primo des textes d’Alexandre del Valle et de Guy Millière que le jeune auteur avait demandé à rencontrer en leur cachant qu’il en tirerait des éléments pour écrire un livre.
Millière ne mâche pas ses mots : il accuse Weisz «d’inventer des statistiques, d’interviewer des gens pour mieux falsifier ensuite leurs propos…».
Dans son droit de réponse au ton pamphlétaire, il porte des accusations sérieuses qu'il affirme pouvoir assumer.
Plutôt que de démontrer le contraire en se plaçant sur le plan des idées, Weisz a opté pour la justice : «M’sieu, M’sieu ! Y m’a traité !», a-t-on l’impression d’entendre de sa bouche.
En choisissant le terrain procédurier plutôt que celui de la controverse, il franchit un grave palier que nous avons refusé d’escalader. Contrairement à lui, nous souhaitons privilégier le débat intellectuel et éviter de transformer l’agora démocratique en désert judiciaire.
Chacun ses choix, chacun ses limites. Nous avons choisi la raison, lui est esclave de son ego.
Cet ego qui conduit Guy Millière, pour avoir écrit ce qu’il pensait des «méthodes journalistiques» d’un jeune ambitieux sans scrupule, et Primo-Europe pour avoir publié son texte, à se retrouver devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Nous montrerons, nous prouverons, en totale solidarité avec Guy Millière, qu’il est encore permis, en France en 2007, d’affirmer qu’un livre est mauvais sans que les auteurs portent l’affaire devant la justice. Cette instrumentalisation de l’appareil judiciaire ne rend pas service à la démocratie, encore moins au débat intellectuel.
Après l’affaire des caricatures, un nouveau cap vient d’être franchi : il est désormais interdit d’affirmer qu’un livre est mauvais. Les critiques littéraires ont du souci à se faire.
Nous refusons cette dérive car nous la pensons dangereuse pour nos libertés fondamentales. C’est donc le cœur serein que nous allons au procès, persuadés que la justice française, celle qui est issue des Lumières et de la dispute féconde des idées, ne saurait mélanger la quête de notoriété et la simple, banale liberté d’expression. Maître Gyslain Di Caro, notre avocat, agira en ce sens.
Primo-Europe est une association de bénévoles qui ne comptent ni leur temps ni leur énergie passés au service de la vérité. Vous êtes 300 000 visiteurs par mois à leur prouver qu’ils ne dépensent en vain ni l’un ni l’autre.
Weisz pensait nous intimider. Il en va tout autrement. Certes, un procès est toujours fort coûteux en temps, en énergie et en finances. Pour ce qui est du temps et de l’énergie, Primo et Guy Millière puiseront dans leur stock.
Une procédure judiciaire, quant à elle, est coûteuse. Elle dépasse même les possibilités financières de notre association, qui ne reçoit ni aide ni subvention de l’Etat et de collectivités locales. Primo lutte contre le racisme mais n’a rien à voir avec certaine autre structure qui fait de la lutte contre le racisme son fond de commerce.
La force de Primo Europe, c’est le réseau d’amis, de connaissances partout en France et en Europe. C’est ce réseau, c'est-à-dire vous, que nous sollicitons maintenant, afin que justice soit rendue.
Participez activement à notre combat commun contre la mauvaise foi et la médisance.
Envoyez vos contributions, en mentionnant «procès» au dos du chèque, à
Primo-Europe - BP 19 – 94001 CRÉTEIL
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