vous votez pour qui vous voulez, sauf que...
La nécessité de mettre fin au blocus de la bande de Gaza est affirmée par la majorité des partis interrogés.
Le PS
affirme que « l’ouverture des points de passage avec la bande de Gaza
est une nécessité pour des raisons humanitaires et politiques
évidentes ». Enfin le PS considère que « la poursuite
de la colonisation, à travers les projets de nouvelles colonies ou
l’extension des colonies existantes, est contraire à la recherche d’une
paix juste et négociée entre les Israéliens et les Palestiniens ».
Le PS ne se prononce pas explicitement
pour la suspension de l’accord d’association et insiste sur
« l’obligation de respecter la totalité de cet accord, notamment les
dispositions de l’article 2 sur le respect des droits de l’homme ». Il
rappelle que le Parti socialiste européen, dont est membre le PS, s’est
prononcé dans ce sens. Enfin le PS refuse le rehaussement de l’accord.
Pour Europe Ecologie,
« l’accord sur l’accès et le mouvement (AMA) signé entre l’Autorité
palestinienne, Israël et l’Union européenne s’est démontré
inefficace », l’UE doit donc jouer « un rôle beaucoup plus actif et
utiliser tous les moyens de pressions sur Israël pour que tous les
autres points de passage de et vers la bande de Gaza puissent être
ouverts de manière permanente et durable ». Europe Ecologie adopte une position sans
équivoque : « l’intensification de la colonisation rend impossible la
création d’un Etat palestinien viable et, dans une plus large mesure,
empêche la paix au Proche-Orient », et appelle à « une campagne de
responsabilisation et de sensibilisation à l’égard des entreprises
européennes pour qu’elles ne participent en aucun cas à l’expansion de
la colonisation ».
Le Front de Gauche
estime que « le premier des crimes de guerre c’est le blocus de Gaza »,
face à l’« impasse politique tragique » causée par la politique
israélienne, le débat public doit être permanent sur « les
responsabilités et solutions ». Pour le Front de Gauche, la mobilisation
citoyenne ne doit pas faiblir face à l’accélération régulière des
« faits accomplis de la colonisation et de l’occupation avec notamment
le mur d’annexion, le tramway de Jérusalem ».
Pour le NPA,
il faut « un rapport de force qui contraigne Israël et ses alliés » à
respecter le droit, notamment par l’intermédiaire de la campagne « BDS
- Boycott, Désinvestissement, Sanctions ». Sans appeler à la fin du
blocus de la bande de Gaza, La campagne « BDS - Boycott, Désinvestissement, Sanctions » doit, pour le NPA,
permettre de remettre en question la politique israélienne dans les
Territoires palestiniens, notamment celle de la colonisation.
l’UMP, met en
avant la mobilisation de la Présidence française « pour parvenir à un
cessez-le-feu à Gaza » et le soutien de Nicolas Sarkozy aux conférences
de Charm El Cheikh en mars 2009 et de Paris en décembre 2007. L’UMP considère que « la paix sera fondée
sur les résolutions du Conseil de sécurité, l’initiative arabe de paix
et sur le principe de l’échange de la terre contre la paix. La
poursuite des activités de colonisation, y compris celles liées à leur
« croissance naturelle », ne va pas à cet égard dans la bonne
direction »
La
réponse du Modem est d’appeler « à une
levée partielle du blocus pour permettre aux habitants de Gaza l’accès
aux soins et à l’aide humanitaire ».
Le Modem se prononce aussi dans ce sens :
« nous demanderons à Israël de participer à la hauteur de ses
responsabilités au financement de la reconstruction ». Le Mouvement
démocrate n’appelle pas à la suspension de l’accord d’association mais
conditionne néanmoins le rehaussement à un engagement d’Israël « en
faveur de la paix, qui passe par le respect des conventions
internationales qu’il a signées ».
"L’UMP n’a quant à elle pas apporté de réponse à ces questions."
A l’exception de l’UMP qui ne s’est pas prononcée,
l’ensemble des partis interrogés insistent sur la nécessité d’enquêter
sur les violations du droit international pendant l’attaque israélienne
dans la bande de Gaza.
Tous les partis répondent en faveur de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale palestinien incluant le Hamas.
Sur le dossier des armes, les réponses sont unanimes (à l’exception de l’UMP qui ne s’est pas prononcée) sur le devoir de l’UE de poursuivre une politique responsable en matière d’exportation d’armes. Le PS
fait part de son opposition « à la vente d’armes par la France aux pays
qui voudraient utiliser ces armes contre la population civile ».
la preuve que les palestiniens ne veulent pas la paix?
Q : Après l’échec du processus d’Annapolis, demanderez-vous la tenue
d’une Conférence internationale sous l’égide de l’ONU fondée sur le
droit international, avec un calendrier et des garanties d’application ?
R : la seule valable : L’UMP soutiendra des négociations sur un
règlement final mais estime « qu’il appartient aux parties,
Palestiniens et Israéliens, de se déterminer sur les conditions, les
modalités et les principes » de ce règlement. L’Union Pour la
Méditerranée permet de se projeter « dans le futur d’une coopération
apaisée entre Etats voisins du Proche-Orient. »
Il est évident que des accords de paix ne peuvent se discuter qu'entre belligérants, sous l'égide des russes et des américains à la limite, mais demander au Sri Lanka, ou à la Chine, bôf, leur avis, quelle importance?
pour plus de textes concernant ces importantes questions concernant les élections israéliennes heu non, européennes, vous allez sur
http://www.plateforme-palestine.org/article.php3?id_article=1573