Voila une preuve supplémentaire de la compléxité de ce conflit.
La dernière chose que souhaite Abou Mohammed al-Najjar est de voir Israël céder à la pression des Américains et des Européens en faveur de l'arrêt des constructions dans les implantations en Judée-Samarie.
Ce gel serait un désastre, non seulement pour lui, ouvrier du bâtiment de 58 ans, et sa famille, mais aussi pour des milliers d'autres Palestiniens qui travaillent dans diverses implantations de la région.
Bien entendu, cela ne veut pas dire qu'ils soutiennent la politique israélienne quant aux constructions dans les implantations. Mais pour eux, il s'agit tout simplement d'être capable de subvenir aux besoins de leur famille.
"Je me fiche de ce que les dirigeants disent ou font", explique al-Najjar au Jérusalem post près d'une des nouvelles constructions de la localité de Maaleh Adumim. "Il faut que je nourrisse mes sept enfants, c'est tout ce qui m'importe aujourd'hui."
Le recours à des travailleurs palestiniens pour la construction de nouvelles maisons dans les implantations n'est pas un phénomène nouveau. En réalité, il a commencé le jour de la première construction de la première implantation en Judée-Samarie.
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