Cette fois, Patrick Saint-Paul, correspondant à Jérusalem du Figaro, ce sera surpassé.
Dans un « grand reportage » daté du 28 février et intitulé « Coup médiatique sur la tombe de Jésus » ce journaliste, dont j'ai déjà signalé quelques baroques articles, s'interroge sur le documentaire « La tombe perdue de Jésus » réalisé par l'américain James Cameron et qui a déclenché une vive polémique.
Cameron et son équipe, dont l'archéologue israélien Simcha Jacobovici, affirment en effet avoir retrouvé ce qui pourrait être l'ossuaire de J.-C. et de sa famille à Talpiot, un quartier de Jérusalem.
Saint-Paul affirme que cette thèse est jugée « farfelue » par de nombreux archéologues réputés et remettrait en cause, pour des raisons qui m'échappent, la résurrection, l'un des fondements du christianisme.
Mais c'est dans la conclusion de l'article que Saint-Paul enfonce le clou. Il cite complaisamment le père Jean-Baptiste Humbert : « Avec les droits, c'est un filon qui rapporte gros, mais il y a aussi de l'idéologie et des buts politiques sous-jacents. Cela relève d'un besoin extrême de reconstruire, voire de reforger les racines de Jérusalem pour prouver qu'elle sont juives ».
Vous avez bien lu. L'américain James Cameron est un contrefacteur zélote, et, sauf à être « forgée », la preuve n'est pas encore rapportée que les racines de Jérusalem sont juives...
Notre journaliste se plait à mettre une autre phrase dans la bouche du bon père : « Derrière tout cela ressurgit la vieille idée que le christianisme est une entreprise filou issue du judaïsme » bref, un complot.
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