est-ce que ces types ne se prenaient pas un peu pour Napoléon, non? ils finissaient à mon avis par être complètement inconscients du sort réservé à la population.
Que le peuple veuille se leurrer, ne pas voir que jamais ils ne recevaient de nouvelles des déportés, je veux bien.
Mais nos Napoléon au petit pied, eux, étaient des personnes éduquées, intelligentes, qui devaient, devant les allemands, baisser le ton, la boucler, sous peine de subir le sort des Juifs lambdas.
Quand vous voyez les squelettes des petits enfants joncher le sol du ghetto, vous ne pouvez pas vous leurrer sur la finalité du projet allemand.
Ces billets de banque avec la tête du chef de ghetto, et je l 'imagine, admirant son oeuvre, mais il était complètement mégalo, le mec. Il aurait pu coller l'image d'un rabbin? du général Kosciuszko? non, Kosciuszko, les allemands auraient refusé.
Il s'est ridiculisé, ce faisant, c'est nous qu'il ridiculise. J'imagine les allemands se marrant en regardant cette oeuvre d'un fou.
On ne peut pas toujours résister par les armes, ce n'est pas aussi facile que le prétendent nos "héros" ; mais la résistance passive, ça existe, et c'est efficace ; ça ne met personne hors la loi, et si les autorités allemandes avaient voulu le forcer, il l'aurait fait savoir, et il n'aurait, nous n'aurions pas perdu la face.
J'ai déjà vu ces billets, certainement lors d'une exposition. Mais je ne me rendais pas compte de l'horrible manière dont les allemands avaient décidé de nous voler notre argent ; je croyais que c'était une anecdote.
Merci pour cette histoire, elle est essentielle pour comprendre toute l'horreur du projet d'anéantissement des Juifs, la malignité allemande, la pourriture d'esprit qu'il faut pour penser à non seulement anéantir la culture, la religion, l'âme, mais tout devait servir : l'argent des juifs, les cheveux des juifs, les dents en or des juifs.
Accueil 
Dim 19 Juil - 6:37
