un microbe pathogene

Un microbe pathogène inquiète les services hospitaliers
Claire Dana Picard
mercredi 7 mars 2007 - 08:26







Des centaines de personnes auraient été atteintes par un microbe pathogène particulièrement violent, le Klebsiella pneumoniae, résistant à tous les antibiotiques. D’après la première chaîne de télévision, qui a diffusé l’information mardi soir, 30 % des malades touchés par ce microbe auraient succombé à l’infection.

Le professeur Motti Ravid, directeur de l’hôpital Maayanei Hayeshoua de Bné Braq, a indiqué à Galei Tsahal qu’il s’agissait d’une bactérie connue qui attaquait les grands malades souffrant d’un mal chronique. Mais il a rassuré la population en précisant qu’il ne représentait aucun danger pour le public.

Le docteur Ravid a encore souligné que le microbe s’attaquait essentiellement aux patients suivant un long traitement à l’hôpital en absorbant des antibiotiques ainsi qu'à ceux qui avaient subi un pontage coronaire ou respiraient artificiellement. Le médecin, déplorant cette situation catastrophique, a estimé que les autorités avaient leur part de responsabilité. Il semble en effet convaincu que le nombre insuffisant de lits et de personnel soignant a facilité la propagation du microbe. Il a ajouté : "Il s’agit d’une lutte permanente entre l’homme et le microbe. Elle ne sera réellement efficace que si nous bénéficions de budgets suffisants et d’infrastructures adéquates".

Le ministère de la Santé, alerté par ses services, a décidé de tenir dans la matinée une réunion urgente de tous les directeurs d’hôpitaux pour débattre de la question. En outre, des experts ont été nommés pour examiner le problème et proposer aux hôpitaux des solutions permettant d’écarter cette menace. Leurs travaux seront dirigés par le professeur Yehouda Carmeli, directeur du département d’Epidémiologie de l’hôpital Ichilov de Tel Aviv.







arouts7

Moins de 50 malades atteints par le microbe hospitalisés
Yael Ancri
jeudi 8 mars 2007 - 00:08







L’hystérie qui s’est emparée de la population autour de la révélation de la propagation d’un dangereux microbe pathogène résistant à tous les antibiotiques, le Klebsiella pneumoniae, n’a fait qu’augmenter au cours de la journée. Les gens craignent de se rendre à l’hôpital et visitent leurs proches sans emmener leurs enfants avec eux. Nombreux sont ceux qui s’inquiètent pour le sort de leurs proches, actuellement hospitalisés dans les divers centres médicaux d’Israël. Cependant, le ministère de la Santé n’a pas encore récolté de données sur le nombre de malades atteints par le microbe.



D’après une vérification réalisée par le site Nrg du quotidien Maariv, il y aurait actuellement moins de 50 personnes atteintes et encore hospitalisées dans les centres médicaux du pays. D’après les données présentées par les hôpitaux israéliens, il y a dans chacun des trois grands centres médicaux Sheba, Hadassa et Ichilov environ 10 malades, 4 à l’hôpital Soroka, 6 à Beilinson, 3 à Kaplan et 5 à Rambam. Les autres hôpitaux ont indiqué ne pas avoir actuellement de patients atteints par le microbe.



Rappelons que mardi soir, la première chaîne de télévision a affirmé que 400 à 500 personnes avaient été atteintes par le microbe. 120 à 200 personnes seraient décédées des suites de la maladie (soit 30 à 40%). Mais il s’agissait uniquement de grands malades déjà atteints par ailleurs de maladies graves.



D’après un examen réalisé par le site Ynet du quotidien Yédiot Aharonot, 130malades ont été diagnostiqués l’an passé comme atteints du microbe à l’hôpital Sheba de Tel Hashomer et environ 30% d’entre eux sont décédés. A Kaplan (Réhovot ) 40 à 50 malades ont été contaminés. A l’hôpital Assaf Harofé, 20 à 30 patients sont morts en 2006, atteintes du microbe. A l’hôpital Hillel l’ancien, 3 males ont été infectés et à l’hôpital de Tsfat seulement un, les quatre autres ayant grandis. En tout en 2006, environ 500 malades ont été diagnostiqués dans les hôpitaux du pays. «Dans 20% des cas, les personnes atteintes sont décédées.»





arouts7

Cela rappelle un peu ce qui s'est passe en France avec la maladie du legionnaire.

De toute facon, a part quelques hopitaux ultra-modernes, l'infrastructure sanitaire a pris ces dernieres un retard considerable du en grande partie aux coupes sombres des budgets. Il semblerait que la politique gouvernementale favoriserait le developpement de la medecine privee destinee aux gens ayant des moyens soit de payer les soins, soit d'acheter des polices privees d'assurance.

La loi sur la sante publique, initiee par Hayim Ramon, et qui a eu pour premier resultat de briser la Histadrout, est en revue annuelle a la baisse constante. De moins en moins de soins, de moins en moins d'examens, de moins en moins de medicaments sont pris en charge et souvent de nombreuses personnes malades n'ayant pas les moyens necessaires, sacrifient leurs depenses sante.

eh ben c'est gai, c'est ça l'égalité? remarque ici aussi si tu as les moyens tu vas voir le prof Khayat en visite privée à 2 800 francs la consultation, sinon à l'hopital seuls les cas jugés trop difficiles pour ses assistants remontent jusqu'à lui

http://www.hopital-de-france.org/info_85.php


http://www.chu-rouen.fr/ssf/organ/klebsiellapneumoniae.html