Ces propos illustrent assez bien le "relativisme" qui a de plus en plus cours dans le monde. Les "Droits de l'Homme" sont relativises a un espace geographique et temporel tres precis, a savoir les democraties occidentales et tant qu'il n'y a pas parmi elles des minorites assez importantes pour qui ces notions sont totalement etrangeres.
A y regarder de plus pres, ce relativisme n'est pas a etre rejete en bloc.
Ainsi, les vols en Arabie Seoudite sont quasiment inconnus. Chaque candidat a ce genre d'activite illicite sait que si il est attrape, il y perdra sa main. Cela nous choque, mais cela a comme effet de reduire ce genre de larcins a la portion congrue.
Et le droit de l'individu passe aujourd'hui, dans nos societes, avant celui du leader, tout au moins theoriquement, alors que la verite est toute autre. Dans ces societes de "non-droit", cette dichotomie n'existe pas, ou plus precisement cette langue de bois y est inconnue. La loi du tyran passe devant toutes les autres. Cela est accepte, cela ne se discute pas, et la contestation eventuelle passe par le remplacement du tyran par un autre, ou par la disparition impitoyable de l'opposition.
C'est vrai, nous sommes censes vivre "mieux". Est-ce vraiment le cas?