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 comme d'hab: israel accusé à geneve

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adm-janine
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MessageSujet: comme d'hab: israel accusé à geneve   comme d'hab: israel accusé à geneve Icon_minitimeMar 13 Mar - 11:31

Israël accusé à Genève.

Par Caroll Azoulay pour Guysen Israël News.

Dimanche 11 mars 2007 à 16:21


A l’occasion de la 70e session du 'Comité pour l’élimination de la discrimination raciale' qui s’est tenu du 19 février au 9 mars aux Nations Unies à Genève, Israël n’a pas manqué de se faire épingler sur de nombreux sujets relatifs aux droits des Arabes israéliens et des Palestiniens. Après avoir été tout récemment désigné par la vindicte populaire comme le pays dont l’influence est la plus négative (sondage international réalisé par Global Scan et Pipa pour la BBC entre novembre 2006 et janvier 2007), Israël est cette fois pointé du doigt pour sa 'politique discriminatoire envers les minorités'.


La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale a été adoptée par l’Assemblée générale en 1965 et est entrée en vigueur le 4 janvier 1969.

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a ensuite été créé afin d’examiner les mesures prises par les États pour s’acquitter de leurs obligations au regard du respect des droits de l’homme.
Le Comité tient deux sessions de trois semaines chaque année, lesquelles se déroulent en Mars et en Août aux Nations Unies, à Genève.

Les États parties s’engagent à présenter un rapport tous les deux ans, mais, alors qu’Israël a signé la convention depuis la fin des années soixante-dix, l’état hébreu n’avait pas présenté de rapport depuis les 9 dernières années ; d’où l’attention très particulière accordée par le Comité aux avancées israéliennes en matière de lutte contre les discriminations raciales, présentées cette année par le Représentant permanent d’Israël auprès des Nations Unies à Genève, M. Itzhak Levanon.

Parmi les efforts menés par Israël pour endiguer la discrimination, Itzhak Levanon a notamment cité :
- La nomination d’un Israélien arabe au sein du gouvernement.
- Le plan de développement pluriannuel favorisant le développement de l’éducation, du logement et de l’emploi dans le secteur israélo-arabe.
- La loi interdisant la discrimination dans les lieux tels que les écoles, les bibliothèques, les magasins, les lieux de loisirs et autres lieux destinés au public.
- La loi interdisant la discrimination en matière d'admission des élèves dans une institution d'éducation ; - La nouvelle loi accordant une protection accrue aux travailleurs migrants.
- Le nouveau programme de 'discrimination positive' en matière de recrutement gouvernemental.
La délégation israélienne qui comprenait M. Gal Levertov, le Directeur du Département des affaires internationales au bureau du Procureur général d'Israël ainsi que des représentants de nombreux ministères, a également fourni aux experts des compléments d'information en ce qui concerne les conséquences juridiques de l'édification d'un mur dans le territoire palestinien occupé ; les restrictions à la liberté de mouvement ; la situation des Bédouins ; les questions de citoyenneté ; la situation des travailleurs migrants.

"En dépit des nombreuses menaces spécifiques et pressantes auxquelles Israël est confronté dans sa lutte incessante contre le terrorisme, et en dépit des guerres et des hostilités qui nous sont imposées tant dans la région que loin de nos frontières, Israël a consciencieusement choisi de s'ouvrir à la surveillance internationale par le biais de l'interaction avec les organes de traités des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme, avec d'autres mécanismes des Nations Unies et avec plusieurs organisations non gouvernementales" a indiqué M. Levanon.

Réitérant le plein engagement d'Israël à respecter ses obligations internationales découlant de la Convention, il a reconnu "qu'Israël doit, comme tout autre membre démocratique de la communauté internationale, s'imposer des retenues dans ses propres actions, conformément à ses responsabilités en vertu du droit international".

Mais a-t-il précisé en présentant le rapport périodique israélien, "il est essentiel de comprendre la situation sécuritaire, politique et sociale d’Israël pour reconnaître le contexte dans lequel le pays a progressé dans sa lutte contre la discrimination raciale et les défis auxquels il reste confronté, eu égard à ses ressources limitées et aux menaces sécuritaires persistantes".

Décrivant donc brièvement l’évolution récente de la situation, ayant eu un impact sur la vie en Israël depuis la précédente présentation de la délégation israélienne devant le Comité, M.Levanon a notamment attiré l’attention sur la poursuite de la violence et les hostilités armées Judée Samarie et à Gaza depuis 2000 et rappelé l’élection d’une 'organisation terroriste' à la direction de l’Autorité palestinienne ; le désengagement militaire et civil complet d’Israël de la bande de Gaza en 2005 ; l’enlèvement par le Hezbollah et le Hamas de trois soldats israéliens qui sont toujours en captivité et dont le sort reste à ce jour inconnu — enlèvement qui a entraîné une guerre avec le Liban ; ainsi que la résurgence de l’antisémitisme dans de nombreuses parties du monde, dont le point d’orgue a été la négation de l’Holocauste par le Président iranien et son appel à la destruction d’Israël.

Gal Levertov, Directeur du Département des affaires internationales au bureau du Procureur général d’Israël, a pour sa part affirmé qu’Israël est une démocratie solide, dotée, entre autres, de médias indépendants et d’une société civile variée et active.

En Israël, toute personne qui, indépendamment de sa citoyenneté, de sa résidence ou de son statut, estime que ses droits ont été bafoués peut saisir la Haute Cour de justice ; environ 2 300 plaintes sont ainsi présentées chaque année à la Cour, a indiqué M. Levertov.

Il a par ailleurs indiqué qu’Israël avait amendé en juillet 2005 sa loi sur la sécurité dans les lieux publics afin d’interdire spécifiquement tout discours raciste lors des matches de football.

M. Levertov a également indiqué que le 28 janvier 2007, le Comité ministériel sur le secteur non juif a mis en place une Autorité pour le développement économique du secteur arabe, incluant les secteurs druze et circassien.

Mais après s’être réjoui de voir le Comité " reprendre le dialogue avec Israël neuf ans après l’examen du précédent rapport", le rapporteur du Comité pour l’examen du rapport d’Israël, Morten Kjærum, est passé aux 'choses sérieuses' :

M.Kjærum a tout d’abord regretté que "le rapport ne fournisse pas d’information sur la situation dans les territoires occupés, qu’il s’agisse de la Cisjordanie, de la bande de Gaza ou des hauteurs du Golan".

Tout en reconnaissant les préoccupations sécuritaires d’Israël et les graves questions de droits de l’homme soulevées par le terrorisme, M. Kjærum a rappelé que "toute mesure antiterroriste ne saurait saper la protection des droits de l’homme dans d’autres domaines".

Les Arabes en Israël ne possèdent qu’une infime proportion des terres, aux alentours de 3 %, a par ailleurs rappelé M. Kjærum.
Il s’est à cet égard enquis de la proportion de terres gérées par le Fonds national juif et par l’Agence juive en se disant "préoccupé par la poursuite des implantations de colonies de peuplement en Cisjordanie et à Jérusalem Est". Il a également fait part de sa "préoccupation face à la situation à Hébron où la ségrégation et les restrictions sévères imposées à la liberté de circulation des Palestiniens ont un impact négatif sur nombre de droits des Palestiniens".

Évoquant "la liberté de circulation s’agissant des personnes vivant en Cisjordanie et à Gaza, et tout en reconnaissant la gravité des menaces pour la sécurité d’Israël", M. Kjærum a souligné que "les nombreuses restrictions à la liberté de circulation doivent être examinées d’un œil critique, à l’aune notamment du principe de proportionnalité".

La session s’est rapidement transformée en tribune politique dans laquelle les autres membres du comité ont pris la parole.

On s’est ainsi demandé si la construction d’un mur et la politique des colonies pouvaient vraiment contribuer à la paix, puis sur les raisons pour lesquelles les accords d’Oslo n’avaient pas résisté, ou encore s’il était vrai qu’il existait une interdiction de mariage entre Arabes de Palestine et Arabes israéliens…

Un membre du Comité n’a pas hésité à demander si la manière dont est enseignée l’histoire dans les écoles israéliennes était de nature à promouvoir la réconciliation. Une question étrange alors que l’on sait que les manuels palestiniens poursuivent leur travail de sape contre Israël en dépit des nombreuses injonctions de l’ONU.

Un membre du Comité a indiqué "ne pas bien comprendre comment Israël interprète la notion de ségrégation". Cet expert a en effet relevé que le rapport israélien mentionne un certain nombre de 'secteurs' (secteur arabe, secteur bédouin), une notion qui selon lui va à l’encontre de l’égalité. En outre, a-t-il ajouté, "le fait que des mesures d’action visant à l’intégration des minorités soient envisagées laisse entendre que l’existence d’inégalités est reconnue".
Une analyse étonnante alors qu’en France la 'discrimination positive' est devenue un terme des plus branchés.

Mais alors que la délégation tentait de démonter un à un les arguments du Comité en arguant par exemple du fait que " la liberté de mouvement n’est pas un droit absolu et que des questions de sécurité peuvent exiger que des restrictions soient imposées à cette liberté", ou que "depuis 1994 le Gouvernement israélien avait pris de nombreuses mesures pour favoriser l’emploi des Arabes dans la fonction publique — D’ici la fin de l’année 2008, a précisé la délégation, 20 % des postes au sein des ministères devront être occupés par des Arabes — la présence d’organisations ouvertement hostile à l’état hébreu telles que 'B’Tselem' ou 'Ittijah' (union des communautés arabes en Israël) démontrait la tendance affirmée des nations à attaquer Israël lors de forums internationaux.

Absent de ce Comité auquel il n'avait pas présenté de rapport depuis 9 ans, on se demand, dans ce contexte, pourquoi Israël a tenu, cette année, à s'exposer à la haine internationale, qui lui est désormais, et si tragiquement, coutumière.


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