Un de pris. Mais combien d'autres continueront ? Les ouvriers travaillant dans de petites exploitations sont les plus exposés, parce qu'isolés.
Il y a aussi tous les travailleurs européens venus d'Europe Centrale. Des officines, souvent légales, organisent de curieux échanges. Les ouvriers sont rémunérés avec le salaire du pays d'origine. C'est dire qu'ils ne peuvent vivre avec en France et sont totalement dépendants.
Il y avait eu cette grève d'employés polonais aux Chantiers de l'Atlantique. Grève de la faim, deux mois de salaires impayés par l'employeur polonais. La société française chez qui ils travaillaient a fini par avancer la somme. Face au scandale. Mais Saint-Nazaire n'est pas un village perdu.
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