une phrase qui me plait

Au sujet d'Eric Besson : "Hier béat devant Jospin, aujourd'hui Déat devant Sarkozy" (Jean-François Kahn, lors du congrès du Modem, cité par Le Nouvel Observateur du jeudi 10 décembre)

Je trouve pas la remarque justifiée, mais elle est spirituelle.


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adm-janine a écrit:

Au sujet d'Eric Besson : "Hier béat devant Jospin, aujourd'hui Déat devant Sarkozy" (Jean-François Kahn, lors du congrès du Modem, cité par Le Nouvel Observateur du jeudi 10 décembre)

quand on sait qui est Deat, faire une telle comparaison, c'est une honte ; j'ai toujours trouvé que Kahn était un connard, cette phrase prouve que j'avais raison. Tu sais qui est Déat?

Il y a des gens qui humilieraient leurs propres parents pour un mot d'esprit.
Oui « le communiste Doriot, le socialiste Déat, le radical Bergery : voilà des hommes qui, en 1933, occupent des places en vue dans la gauche française et que l'on retrouve, quelques années plus tard, partisans de la collaboration avec Hitler et d'une adaptation du pays au nazisme vainqueur. Des itinéraires marginaux, sans doute, mais point exceptionnels. » ( Présentation d'un ouvrage sur la dérive fasciste).

Au lieu de s'interroger sur ses ambiguités, comme sur ses complaisances, la gauche joue les vertus (autoproclamées). Elle n'en est plus à une indécence près.
Tu as dû le remarquer Guitl, l'une d'elle consiste à jouer les 'résistants' (à un gouvernement démocratique en temps de paix). Même si certains imbéciles y croient, la pose n'en donne pas moins la nausée.

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