A Copenhague, on manifeste tout habillé de bleu, et on marchande.
Va-t-on aller vers 1,5°... 2 °, 5 ° de degré de moins, de plus ?
Comme si le non-réchauffement pouvait se décréter ! Comme si seul l’être humain pouvait agir contre cette catastrophe prétendument annoncée !
Au 16° siècle, la Sibérie n’était qu’une immense plaine verdoyante et personne à l’époque n’a hurlé au réchauffement. Les industries polluantes, à part les tanneries nichées au bord des rivières, étaient relativement rares, il est vrai.
Il aura suffi d’une campagne bien orchestrée, tout d’abord par Al Gore, ex-candidat malheureux à une présidentielle américaine. Les conférences et le film « Une vérité qui dérange » lui ont été d’un secours profitable pour arrondir ses fins de mois qu’il trouvait un peu trop étriquées.
Il vendait ses conférences suffisamment chères pour que les associations européennes qui se battent contre la pollution depuis des lustres soit dans l’impossibilité de l’inviter.
Membre du comité directeur d’Apple, conseiller officieux de Google, Al Gore a manifestement de gros besoins financiers.
Puis sont venus Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand, ce dernier aidé par le sentimental Luc Besson pour son film « HOME ».
Devant la magnificence des images, chacun fait semblant d’oublier qu’Arthus Bertrand, "scientifique" et "spécialiste es-réchauffement" autoproclamé, est d’abord et avant tout un photographe, excellent certes, et comédien dans certains films dont OSS 117 prend des vacances dans les années 70.
Ce qui ne prédispose pas, du moins serait-on tenté de le penser, à de grandes compétences sur le plan climatologique.
La presse française a été d’une discrétion de bluette sur les échanges de courriels au sein d’une université anglaise et qui mettaient en cause l’authenticité et la rigueur scientifique des conclusions des alarmistes (dont le fameux GIEC).
De toute manière, chacun est contre le réchauffement climatique et attribue aux émissions de carbone l’ensemble des phénomènes climatiques impressionnants qui déchire notre terre.
El Nino ne leur a pas suffit pour acquérir une notoriété. Les voici, les bougres, à se lamenter au fin fond de la Scandinavie.
Primo n’a jamais cédé à la tentation facile du discours ambiant. Mieux, il pense qu'il n’est pas interdit de devenir intelligent. Comme il n’est pas fatalement obligatoire de verser dans la « larmoyance » au spectacle d’un goéland « emmazouté », sinon pour de bonnes raisons.
Les intégristes de Copenhague, entendons par là ceux qui en attendent le paradis sur terre et qui feront mine d’être déçus dans 10 ans quand ils s’apercevront que les subventions ne sont pas renouvelées pour leurs associations, jouent sur deux tableaux.
Ils interdisent, dans leurs discours prémâchés, toute remise en question de leurs dogmes catastrophistes. Ils font mine de s’apitoyer sur le sort des populations du Bengladesh qui ne pourront jamais rouler en voiture. Et ils militent pour un renouvellement sans conditions de leurs subventions.
Ils sèment, volontairement ou non, la confusion entre pollution (qui existe réellement) et réchauffement (qui n’est pas uniquement le résultat de l’activité humaine).
Extrait d'un article de Pierre Lefèvre
http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Ed-391829397