je suis toujours dans les archives

du ghetto de varsovie, c'est pas possible de lire ça d'une traite, faut souffler toutes les 5 ou 6 lettres, penserr à tous ces pauvres gens qui sont partis en fumée, ces lettres angoissées , parfois pleines d'espoir et en bas de page la réalité affreuse de ce qui leur est arrivé, une horreur.
le plus terrible ce sont les appels à l'aide ou les demandes de nouvelles de proches qui ne donnent plus signe de vie, c'est dechirant

le plus terrible, c'est de vivre au jour le jour, sans espoir de s'en sortir vivant.

mais certains avaient de l'espoir, c'est ça qui fait mal, de lire que par la suite ils se sont retrouvés à auschwitz ou terezine, bref qu'ils sont morts dans des conditions affreuses, certains decrivent leur faim ou le fait qu'ils n'ont pas de vetement à se mettre sur le dos

Guitl, jusqu'a la derniere minute, les Juifs du ghetto de Varsovie ont espere s'en sortir, tout simplement parce qu'il leur etait inconcevable qu'on puisse vouloir tous les annihiler. C'est pourquoi, d'ailleurs, certains parlaient de productivisation des Juifs et encourageaient la mise en place d'ateliers, donnant ainsi l'espoir aux Juifs qu'en travaillant, ils pourraient sauver leurs peaux.

Au ghetto de Lodz, le chef du ghetto, Haim Rumkowski, demanda un jour aux parents de livrer leurs enfants afin de pouvoir continuer a faire vivre le reste du ghetto! Et si les Russes n'avaient pas arrete leur offensive en Pologne, pour permettre l'ecrasement de la resistance nationaliste polonaise par les Allemands en deroute, le ghetto de Lodz aurait pu etre sauve avec ses 140.000 Juifs. En fin, de compte, tout le monde petit, soit a Chelmno dans les camions a gaz, soit a Auschwitz en aout 1944.

mais absolument, certaisn ne pensent pas du tout qu'ils vont finir comme on sait, par contre ceux qui avaient assisté à des rafles et des convois ont tout deviné les malheureux et parlent de se revoir une derniere fois, c'est poignant

Chaim Rumkowski et le conseil juif [modifier]

Discours de Chaim Rumkowski dans le ghettoPour organiser la population locale et maintenir l'ordre, les allemands établissent un conseil juif, ou Judenrat. Le Judenälteste, ou chef du Judenrat, Chaim Rumkowski, est aujourd'hui encore une des figures les plus controversées de l'histoire de la Shoah. Appelé par dérision le « roi Chaim », il se vit attribuer des pouvoirs sans précédent par le gouvernement nazi qui l'autorisa à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour maintenir l'ordre dans le ghetto.

Rendant compte directement au responsable nazi Hans Biebow, Rumkowski adopte un comportement autocratique pour transformer le ghetto en un énorme complexe industriel produisant des biens à destination de l'Allemagne. Convaincu que la productivité des juifs garantira la survie, il oblige la population à travailler 12 heures par jour dans des conditions atroces, à la fabrication de vêtements, d'objets en bois et en métal et d'équipements électriques pour l'armée allemande. En 1943, 95 % de la population adulte était employée dans 117 ressorts (ateliers), que Rumkowski vante auprès du maire de Łódź en parlant de « mine d'or ». Grâce à cette productivité, le ghetto de Łódź réussit à survivre alors que les autres ghettos de Pologne ont été liquidés depuis longtemps.

Sous la direction de Rumkowski, une certaine égalité de traitement s'établit entre les juifs du ghetto. La nourriture est distribuée équitablement à tous et, curieusement, des activités éducatives et culturelles se développent dans la clandestinité. Cependant, les conditions de vie sont cruelles. La famine guette et les maladies se répandent, alimentant l'aigreur contre Rumkowski et conduisant même à une série de grèves. Rumkowski s'appuit sur les forces de police juives pour réprimer les ouvriers mécontents, mais une fois au moins la police allemande est appelée à la rescousse. Les grèves apparaissent souvent lors de mesures de réduction des rations alimentaires.

En mai 1944, la deportation des Juifs hongrois commenca. En 6 semaines, 600.000 Juifs de Hongrie et des provinces annexees en 1939 furent assassines. Mais les Juifs hongrois, jusqu'a la derniere minute, c'est-a-dire jusqu'a l'embarquement dans les wagons de marchandises, esperaient que ce qui etait arrive aux Juifs slovaques et polonais en 1942 et 1943 ne leur arriverait pas!

Il n'y eut aucune revolte, des protestations silencieuses, des suppliques, des petitions, mais pas plus. Ces gens la se sentaient hongrois depuis des generations. Ils perirent Juifs.