les sequelles de la shaoh

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=19704&artyd=5

adm-janine a écrit:

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=19704&artyd=5

je me souviens d'une vieille dame, dans le 14em arrd, qui se mettait à la fenêtre pour hurler sa peur, les nazis arrivaient. Le boucher la calmait, il avait l'habitude de le faire.
Dans la maison de retraite de ma mère, un vieux monsieur cachait du pain sous ses oreillers, les soignantes au début ont été surprises ; la directrice leur a expliqué, après elle retirait le pain en faisant le lit, et ne faisaient jamais de commentaires.
Je pense que ça les rendait malades, elles m'en ont parlé, c'était un besoin.
50 ans après la libération des camps. C'est dur pour les survivants, pour le malade, mais aussi pour l'entourage, même quand cet entourage (les soignants) est musulman ou chrétien comme c'était le cas dans cette maison.

josette a écrit:

ce n'était que la guerre d'Algérie donc rien à voir avec la Shoah et pourtant je peux vous dire que je suis traumatisée à tout jamais, vous ne me verrez jamais tourner le dos à l'entrée, j'ai peur du noir, etc ... mais il est vrai que tout comme la Shoah on ne nous a pas fait évacuer ce traumatisme, même mon fils a récupéré ma nervosité

quand tu penses, maintenant, au moindre choc, on envoie des psy.
On est solide, c'est tout ce que ça prouve ; les psy c'est de la connerie, l'humain se recolle tout seul, ce n'est pas de la porcelaine.
Et c'est pour ça que les juifs sont forts.