Esplanade Ben Gourion

Encore un fil ? Oui. Quelques distraits n'ont peut-être pas appris la nouvelle. Quelques esprits chagrins n'ont peut-être pas encore eu l'occasion de s'affliger. Il serait injuste de les priver d'une de leurs occupations favorites. Animée de ce doux esprit de compassion, j'ai fait quelques recherches. Voici un extrait des délibérations municipales pour l'Attribution de la dénomination “Promenade David Ben Gourion” à l’espace vert situé au droit du quai Branly (7e) entre le numéro 15 et le numéro 61.

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. -

« Merci, Monsieur le Maire.

En donnant le nom de “David Ben Gourion” à une esplanade de la Capitale, la Municipalité parisienne rend hommage à une personnalité exceptionnelle : celle de l’homme qui proclama voici 60 ans l’indépendance de l’Etat d’Israël, un des événements majeurs du 20e siècle.

Mais il est aussi d’autres dimensions de la vie de Ben Gourion qui rejoignent les valeurs de progrès dont nous nous réclamons. Ben Gourion était en effet un militant sioniste socialiste qui dirigea la Centrale syndicale juive à l’époque mandataire, puis réalisa l’unité des partis de gauche en Palestine.

Après avoir lui-même combattu dans l’armée britannique durant la Première Guerre mondiale, il fit en sorte que la Hagana s’engage dans la lutte armée contre les Nazis pendant la Seconde. Il fut également, lors de l’affaire de l’Exodus, à laquelle la France contribua à trouver un épilogue heureux, celui qui rappela au monde entier la dette qu’avaient contractée les pays occidentaux vis-à-vis des survivant de la Shoah.

J’ajoute, et cela n’est pas accessoire, que Ben Gourion, en tant que Premier ministre de 1949 à 1963, fut l’homme d’Etat qui construisit la grande amitié franco-israélienne, dont je me réjouis qu’elle soit de nouveau à l’ordre du jour, car à son époque comme aujourd’hui, elle rassemble, au-delà des divergences politiques, toutes celles et ceux pour qui le peuple Juif a droit à un Etat sur sa terre historique, de même d’ailleurs que le peuple Palestinien doit pouvoir disposer du sien comme le droit international et la simple justice le commandent.

Honorer la mémoire de David Ben Gourion est inscrire dans le paysage parisien le nom d’un des plus grands hommes du XXe siècle, c’est aussi rappeler que le mouvement sioniste sous sa direction était animé par les idées humanistes, socialistes et progressistes.

C’est pour cela qu’il fut proche des grandes figures de la S.F.I.O. comme Marius Moutet, Jules Moch, Guy Mollet et Léon Blum qui, dès les années 1930 et à contre-courant, appuyèrent le mouvement sioniste. Ce qui ne l’empêcha nullement d’admirer aussi les hommes politiques français de Droite qui se montrèrent amis d’Israël comme en témoigne jusqu’en 1967 ses excellentes relations avec le Général de Gaulle.

David Ben Gourion était aussi l’homme de la laïcité, ce qui chez lui ne signifiait nullement le reniement de l’identité juive mais la construction d’un Etat moderne et émancipateur.

Pour toutes ces raisons, de toutes les figures politiques d’Israël depuis sa création, David Ben Gourion est celle sur laquelle le plus large consensus peut se réunir de sorte que la décision qui nous est soumise aujourd’hui recueillera, je l’espère, votre approbation comme elle emporte la mienne. »

Source et texte intégral : ici


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Assimiler une personnalité comme David Ben Gourion, homme d'Etat exceptionnel, créateur fondateur de l'Etat d'Israël, socialiste convaincu, défenseur de la laïcité, militant syndicaliste, adepte égalitaire du kibboutz dans l'un des seuls pays, au fond, où le socialisme prôné par Proudhon, ou d'autres a réellement été appliqué ...comme un acteur de la tragédie des palestiniens est une insulte.



Nier l'idée d’une allée Ben Gourion à Paris est tout a fait insupportable, le dire en plus alors que nous aurons à Paris l'acteur des accords d’Oslo, dont tout le monde a en mémoire la poignée de mains entre Shimon Peres, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat est encore plus insupportable.

Lettre d'Information de l'Ambassade d'Israël
Newsletter n° 344 - 19 avril 2010

Origine du texte ci-dessus, publié par l'Amabassade d'Israël : Entretien avec Manuel Valls, membre du PS, maire d'Evry et député de la 1ère circonscription de l'Essonne sur RCJ 94.8 FM.

Rubrique 'citation de la semaine'.


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ces personnes éprouvent une haine peu ordinaire, qui suinte de tous leurs pores ; ils ne trouvent jamais aucune excuse aux israéliens, jamais un mot de regret pour un attentat, les israéliens sont obligatoirement coupables, le concept de "juif des nations" s'applique merveilleusement dans ce cas.
Nous en avons un exemplaire ici, j'ai remonté les messages sur quelques jours, pas un mot aimable.
Imaginez vous avec un tel individu dans un ascenseur, vous avec une étoile jaune sur le vêtement, on pourrait craindre pour sa vie.
Je préfère déjà avoir affaire à des arabes, avec quelques salam et un verre de thé à la menthe, on finirait pas trouver un terrain de non guerre à défaut d'un terrain d'entente.
Mais un jour, elle viendra, cette paix ; arabes et juifs pourront enfin se regarder sans haine, mais ce jour, ces tristes individus ne sauront qui haïr ils devront trouver d'autres victimes à critiquer.

et s'ils commençaient par regarder chez eux? parait que chez les flamands, un wallons ne peut pas acheter de maisons. Où? à Bruxelles. Et ça vient donner des conseils et des remontrances sur les forums pro-israéliens. C'est à mourir de rire.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-flamands-parlent-aux-flamands_882998.html