Mercredi, la radio publique israélienne accusait le Béjart Ballet d’avoir annulé ses dates à Jérusalem et Cesaria fin juin pour des motifs politiques. «C’est totalement faux, nous avons renoncé pour des raisons techniques. L’un des lieux ne convenait pas; la scène étant notamment trop éloignée des gradins, assure l’administrateur, Dominique Carrupt. On nous a proposé un site de rechange, mais il n’allait pas non plus. Il en va de l’image du Béjart Ballet, qui risquait d’être prétéritée. Nous ne tenons compte du contexte politique que s’il met nos danseurs en danger. Nous sommes une troupe «commerciale», la conscience citoyenne n’est pas le premier argument pour nous.» Parfois, le boycott culturel rejoint la censure économique…