La tribune libre d'Elie Kling (extraits)

L’observateur n’a plus qu’à constater que toutes les démocraties ont choisi la capitulation pour éviter la guerre. Sauf une qui, comble de l’outrecuidance, se situe en plein Moyen Orient, donc au cœur même de ce que les musulmans appellent le dar-al-islam! Israël, plus que toute autre démocratie, aurait donc dû depuis longtemps déposer les armes pour sauver son âme. Or voici qu’il s’obstine à résister à la menace par la force. Pour un esprit européen du vingtième siècle, il s’agit là d’un impardonnable anachronisme!

Ni sauvages, ni capitulards! Combattre s’il le faut mais sans y laisser son âme. Intercepter les provocateurs, idiots utiles ou véritables collabos islamisants, mais en ne tuant que les 9 qui menaçaient directement les hommes sans ouvrir indistinctement le feu en en massacrant dix fois plus! Arraisonner au lieu d’envoyer une torpille. Non pas parce que tu n’en as pas la possibilité technique par parce que tu t’en dénies le droit moral!

Les pieux membres de la nouvelle religion pacifiste des deux côtés de l’Atlantique connaissent les faits. Ils ont vu comme vous et moi, la vidéo. Ils savent aussi que les maîtres actuels de Gaza ne sont pas des enfants de chœur et qu’ils n’attendent que la fin du blocus pour reprendre leurs attaques meurtrières, bombarder à coup de roquettes les populations civiles ou faire sauter les hôtels en pleine fête de Pessah’. Ils les connaissent bien, les maîtres de Gaza: ils côtoient depuis des années leurs émules et leurs disciples dans les rues de leurs cités et écoutent impuissants leurs prêches incendiaires dans certaines de leurs mosquées, situées a deux pas de chez eux.

Et c’est justement pour cela qu’ils condamnent Israël avec tant de haine et de véhémence. Car si les Juifs peuvent contrer la menace islamiste sans perdre leur âme, cela signifie qu’avec un peu de courage et un sens aigu de la morale, avec de la détermination et de la retenue, ils auraient pu le faire aussi.

Mais le courage des Européens les a définitivement abandonnés un jour d’été 1940 et ce qui leur reste du sens aigu de la morale, c’est la capitulation devant l’inacceptable, hypocritement érigée en valeur suprême de l’humanisme et du respect d’autrui!

http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=20762&returnto=accueil/main&artyd=108

Bernard, mon mari dit que le courage nous a quitté lors des guerres napoléoniennes, les femmes ont appris à faire moins d'enfants, et nous avons supporté défaite sur défaite ; 1870, 1914 les alliés sont arrivé à la rescousse, 1940 nous avons perdu.
Je pense, moi, que les syndicats de gauche sont responsables de cette faillite - le nationalisme était une faute pour les communistes, il a fallu à certains dirigeants communistes un sacré courage pour décider de défendre la France malgré le P.C. qui n'a ouvert les hostilités que lorsque cette chère URSS a été attaquée (Charles Tillon http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Tillon ).
Etre citoyen du monde, c'est être citoyen de nulle part, c'est laisser aux étrangers le soin de diriger ton pays, d'imposer à ta culture une culture étrangère.
Je ne suis plus de gauche, ils ont fait trop de mal.
Mais je ne suis pas de droite, pas encore. Il ne faut pas dire "fontaine....".

Être fier de sa culture, fier de son pays, de sa religion, c'est s'aimer soi-même. Enfin je crois.

guitl a écrit:

Bernard, mon mari dit que le courage nous a quitté lors des guerres napoléoniennes, les femmes ont appris à faire moins d'enfants, et nous avons supporté défaite sur défaite ; 1870, 1914 les alliés sont arrivé à la rescousse, 1940 nous avons perdu.
Je pense, moi, que les syndicats de gauche sont responsables de cette faillite - le nationalisme était une faute pour les communistes, il a fallu à certains dirigeants communistes un sacré courage pour décider de défendre la France malgré le P.C. qui n'a ouvert les hostilités que lorsque cette chère URSS a été attaquée (Charles Tillon http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Tillon ).
Etre citoyen du monde, c'est être citoyen de nulle part, c'est laisser aux étrangers le soin de diriger ton pays, d'imposer à ta culture une culture étrangère.
Je ne suis plus de gauche, ils ont fait trop de mal.
Mais je ne suis pas de droite, pas encore. Il ne faut pas dire "fontaine....".

Être fier de sa culture, fier de son pays, de sa religion, c'est s'aimer soi-même. Enfin je crois.

On peut discuter à perte de vue de ce sujet sans pouvoir dire avec certitude d'où vient le mal.

Pour ma part, je crois que les origines sont complexes. Il y a le "plus jamais ça" qui a succédé aux hécatombes de la première guerre mondiale. Ce raz le bol de la guerre, conjugué à la médiocrité des hommes politiques de cette génération, ont conduit à Munich.

Et puis, en France, le sombre intermède de Vichy a dévalorisé les notions qui lui servaient de slogan : Travail, Famille, Patrie. Le patriotisme est devenu synonyme de ringardise d'extrême droite.

Mais je constate que chaque fois que les nations démocratiques ont eu la chance d'être dirigées par des hommes de valeur, elles se sont montrées capables de vaincre ce laisser-aller et cette veulerie : Clémenceau, Churchill, De Gaulle, Ben Gourion, Sharon...

Hélas, nous avons affaire actuellement un peu partout à une génération de dirigeants politiques sans personnalité, sans vision d'avenir, tout juste capables de gérer cahin caha les affaires courantes.

De Gaulle, je l'ai admire et deteste.
Admire, car il a su remettre la France (avec l'aide de Churchill d'ailleurs) dans le "concert des nations", je l'ai deteste car en se posant comme seul sauveur de la Republique, il a manipule tous les politiciens de l'epoque afin de prendre le pouvoir.

De Gaulle a ete un Homme d'Etat de stature internationale mais aussi un politicien de petite semaine. Mais c'est cela sans doute qui l'a fait entrer dans l'Histoire.

De Gaulle n'a pas rendu le courage a la France, ca c'est un mythe. Si les Francais n'ont pas ete de vrais resistants, ils n'ont pas non plus ete des collaborateurs enthousiastes, ils etaient en majorite indifferents, comme ils le sont restes apres la Guerre face a la decolonisation et a tout ce qui s'ensuivit.

Le courage, il a ete definitivement perdu dans les tranchees de la 1e Guerre Mondiale. Tout se qui s'en est suivit n'est qu'une Histoire de la lachete, de l'indifference.

Le courage est dans les mains de ceux qui ont "faim". Faim de liberte, faim de ne plus etre objet de l'Histoire, mais sujet. Et en Israel, il se passe aujourd'hui ce qui s'est passe en France en 14-18. Les gens en ont assez, ils sont prets a beaucoup de compromissions et seule la betise des Palestiniens permet encore a Israel de faire front. Entre le couteau du boucher et la vie, on choisit toujours la vie.

Si les Palestiniens s'etaient montres plus souples, plus disposes a temporiser, il est probable qu'ils pourraient obtenir la destruction totale de l'Etat d'Israel en peu de temps.

Ils pourraient meme se permettre de tolerer parmi eux une minorite de Juifs ultra-orthodoxes tout en poussant les autres dehors, sans violence d'ailleurs.

Les politiciens israeliens actuels sont prets a vendre pere et mere pour pouvoir garder encire quelques instants leur portefeuille. Rien d'autre ne les interesse pas vraiment. Et nous avons ces politiciens parce que nous sommes tous arrives a ce point. C'est la course a l'obtention de passeports etrangers. Les petites annonces dans les journaux a ce sujet sont foisons: "Devenez Allemands si vous etes descendants de yekke" ou bien "Comment acquerir la nationalite roumaine?", sans parler des nombreux avocats francophones qui se specialisent dans les droits de la nationalite francaise, ou belge, ou helvetique.

georges972 a écrit:

De Gaulle, je l'ai admire et deteste.
Admire, car il a su remettre la France (avec l'aide de Churchill d'ailleurs) dans le "concert des nations", je l'ai deteste car en se posant comme seul sauveur de la Republique, il a manipule tous les politiciens de l'epoque afin de prendre le pouvoir.

De Gaulle a ete un Homme d'Etat de stature internationale mais aussi un politicien de petite semaine. Mais c'est cela sans doute qui l'a fait entrer dans l'Histoire.

De Gaulle n'a pas rendu le courage a la France, ca c'est un mythe. Si les Francais n'ont pas ete de vrais resistants, ils n'ont pas non plus ete des collaborateurs enthousiastes, ils etaient en majorite indifferents, comme ils le sont restes apres la Guerre face a la decolonisation et a tout ce qui s'ensuivit.

Le courage, il a ete definitivement perdu dans les tranchees de la 1e Guerre Mondiale. Tout se qui s'en est suivit n'est qu'une Histoire de la lachete, de l'indifference.

Le courage est dans les mains de ceux qui ont "faim". Faim de liberte, faim de ne plus etre objet de l'Histoire, mais sujet. Et en Israel, il se passe aujourd'hui ce qui s'est passe en France en 14-18. Les gens en ont assez, ils sont prets a beaucoup de compromissions et seule la betise des Palestiniens permet encore a Israel de faire front. Entre le couteau du boucher et la vie, on choisit toujours la vie.

Si les Palestiniens s'etaient montres plus souples, plus disposes a temporiser, il est probable qu'ils pourraient obtenir la destruction totale de l'Etat d'Israel en peu de temps.

Ils pourraient meme se permettre de tolerer parmi eux une minorite de Juifs ultra-orthodoxes tout en poussant les autres dehors, sans violence d'ailleurs.

Les politiciens israeliens actuels sont prets a vendre pere et mere pour pouvoir garder encire quelques instants leur portefeuille. Rien d'autre ne les interesse pas vraiment. Et nous avons ces politiciens parce que nous sommes tous arrives a ce point. C'est la course a l'obtention de passeports etrangers. Les petites annonces dans les journaux a ce sujet sont foisons: "Devenez Allemands si vous etes descendants de yekke" ou bien "Comment acquerir la nationalite roumaine?", sans parler des nombreux avocats francophones qui se specialisent dans les droits de la nationalite francaise, ou belge, ou helvetique.

Georges,

J'ai été fondamentalement contre De Gaulle dans la période 1958-1969, car je ne lui pardonnais pas ce que j'appelais "la politique du chèque en blanc" (votez pour moi et faites-moi aveuglément confiance, je m'occuperai du reste).

Les dirigeants que j'ai cités ci-dessus étaient tous loin d'être des enfants de choeur. Ils ont commis beaucoup d'erreurs, voire de saloperies. J'ai eu beaucoup de choses à leur reprocher et j'en ai combattu certains.

Mais tous ont été de véritables hommes d'état, avec une vision à longue échéance. Tous ont été d'ardents patriotes, aimant leur pays plus qu'ils n'aimaient leurs électeurs. Tous se sont montrés courageux dans l'adversité.

En des temps aussi troublés que les nôtres, face à de considérables dangers pour l'humanité, nous avons plus besoin d'hommes d'état, même criblés de défauts, que de politicards de bas étage, même pleins de bons sentiments.

Voilà ce que j'ai voulu dire. N'y vois nulle admiration béate ni hostilité aveugle, que ce soit pour les uns ou pour les autres. Ce sont les personnalités que je juge, pas les positions politiques.

Le cas de Sharon est particulièrement marquant : cet homme de droite, ce militaire brutal, a su faire taire tous ses penchants naturels et rester muet aux oppositions de ses amis politiques lorsqu'il a réalisé l'intérêt de son pays était d'agir ainsi.

georges ce que tu racontes me laisse sans voix, heureusement que je peux encore taper !