Un professeur israélien parmi les victimes de la tuerie....

Un professeur israélien parmi les victimes de la tuerie en Virginie



Parmi les 31 victimes de la tuerie perpétrée lundi dans le campus de l’université de Blacksburg, en Virginie (Etats-Unis), figure un professeur d’ingénierie âgé de 77 ans de nationalité israélienne. Il s’agit du professeur Livio Libresco z"l, 77 ans, rescapé de la Shoah, qui enseignait l’ingénierie et la mécanique dans l’établissement qui compte au total près de 26 000 étudiants. La veuve du professeur, qui réside aux Etats-Unis, et ses deux fils qui vivent en Israël, ont été avertis. Cette attaque, perpétrée par un jeune d’origine asiatique d’une vingtaine d’années qui s’est ensuite suicidé, a fait au total 31 victimes. La plupart d’entre elles seraient des étudiants. 26 autres ont été blessés. Un jeune Israélien, Assael Arad, qui suit un cursus dans cette université, a témoigné mardi matin sur les ondes de Galei Tsahal. Il a indiqué que le professeur Libresco avait en fait sauvé la vie de ses étudiants. Il a raconté : "La veuve du professeur, auprès de laquelle j’ai fait une visite de condoléances, m’a raconté que le meurtrier avait tenté d’entrer dans la classe de son mari. Ce dernier a alors bloqué la porte et a ainsi été assassiné : tous ses étudiants ont été épargnés et lui doivent la vie". La radio de l’armée a également recueilli le témoignage d’une jeune juive américaine travaillant au Bet Hillel du campus qui a assisté de loin au drame. Talia Mazor a indiqué qu’elle avait dû rester enfermée dans une classe pendant plus de trois heures avec pour instructions de s’éloigner des fenêtres. Après ce délai, les étudiants ont été avertis par haut-parleur qu’ils pouvaient sortir et la plupart d’entre eux ont alors préféré rentrer chez eux. Elle a déclaré qu’elle connaissait plusieurs personnes qui avaient trouvé la mort dans la fusillade. La jeune femme a encore indiqué que les cours n’avaient pas lieu ce mardi mais que de nombreuses personnes avaient tenu à se rendre sur le campus par solidarité et que le président Bush était également attendu dans la journée. Talia Mazor a encore raconté que des jeunes Juifs s’étaient rassemblés dans la nuit dans la synagogue pour réciter des prières pour les victimes, dont ils ne connaissaient pas encore l’identité, et se réconforter mutuellement.

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