Ière partie
Pour qui s’aventure sur les traces du Yiddishland enfoui à tout jamais, certains lieux détruits, abandonnés ou transformés donnent l’impression de découvrir des espaces magiques et inquiétants. Détruits, dissimulés ou métamorphosés, ces lieux du passé interdits à la mémoire collective pendant plus de trente ans sont devenus pour certains l'objet de pèlerinages, à partir des années 1980 notamment. De Treblinka à Varsovie et d’Auschwitz aux cimetières des villes autrefois juives de Tarnow ou de Rzezow, l’aventurier de l’histoire saisit la profondeur de la désolation.
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2ème partie
L'histoire du cimetière juif de Kazimierz témoigne d'une volonté d'utiliser la mémoire juive pour mieux la confondre dans l'histoire nationale polonaise. Lorsque l'architecte Tadeusz Augustynek se vit confier un projet de restauration par le Comité pour la Préservation des Monuments Juifs en Pologne, les tombes du cimetière juif de Kazimierz avaient été profanées par les Allemands et pavaient les routes en direction d'un monastère franciscain transformé en quartier général de la Gestapo.
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3ème partie
Dans l'ancien quartier juif de Cracovie
Les Juifs de Cracovie étaient plus de 65 000 avant la guerre, soit environ un quart des Cracoviens. "Notre activité la plus importante, ce sont les cimetières. Il n'y a plus de Bar mitzvah, plus de mariage... Il n'y a que des vieux" déclare Czeslaw Jakubowicz, l'un des derniers juifs de Cracovie, le président de l'association religieuse, forte d'à peine 160 membres.
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