propagande nazie dans le monde arabe

http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-18662-145-7-propagande-nazie-monde-arabe-daniel-pipes.html

adm-janine a écrit:

http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-18662-145-7-propagande-nazie-monde-arabe-daniel-pipes.html

En Syrie, on peut être sûr de trouver dans chaque librairie quelques dizaines d'exemplaires de Mein Kampf. En Egypte, on les trouve même dans la rue, vendus illégalement. On trouve aussi toute une littérature de vulgarisation sur le judaïsme dans laquelle on lit les pires idioties et les pires mensonges, ainsi que des biographies des principaux leaders israëliens (Moshe Dayan, et Menahem Begin, surtout). L'antisémitisme se pare ainsi de fausses raisons accessibles aux masses.

J'ai travaillé comme professeur d'histoire en Egypte. A chaque fois que l'on était amené à parler d'Israël ou de notre peuple, j'ai constaté de leur part des connaissances basiques, des informations fausses, et ces élèves, qui pour la plupart, ne connaissent rien de rien, étaient soudainement capables de défendre leur point de vue, en me mettant sous le nez des références, des noms d'auteurs, etc... Il y a de quoi s'inquiéter, de ce côté là parce qu'il n'y a rien de pire qu'un ignorant qui croit savoir.

il semble qu'il y ait beaucoup d'ignorants dans les parages, et que fait l'école pour y parer?

adm-janine a écrit:

il semble qu'il y ait beaucoup d'ignorants dans les parages, et que fait l'école pour y parer?

Rien du tout.
Les écoles gouvernementales donnent le tableau d'enseignants peu compétents tentant d'instruire des classes de plus de 40 élèves. Les écoles égyptiennes de langues, ont un meilleur niveau, mais l'histoire et la philosophie restent mal enseignées. A l'université, même désastre. La plupart des étudiants en langue française, ou anglaise, restent bien loin d'avoir les connaissances de leurs collègues européens. Je ne parlerai même pas des universités islamiques. El Azhar est juste un désastre intellectuel (et ça ne date pas d'aujourd'hui, voir Taha Hussein, et son autobiographie : même l'arabe y était mal enseigné, au début du siècle). Bref, pour une raison ou pour une autre, ici ou là, les élèves, n'obtiendront que des connaissances basiques et sur des sujets partiels. Et surtout, ils n'auront pas appris à raisonner.
Restent les écoles étrnagères, accessibles à une petite minorité de riches...