Hagai Ben Artsi ne fait que de repandre la bonne parole de son beau-frere. Bibi refuse totalement la liberation de Guilad Shalit selon les termes du Hamas et l'a clairement fait entendre.
En fait, le cas Guilad Shalit est un cas de plus de la fracture profonde qui existe dans la societe israelienne entre la gauche et la droite. Cette derniere, forte de ses succes electoraux, forte aussi de sa reussite a ecraser la gauche, a decide d'aller jusqu'au bout, de prendre sa revanche definitive sur les peres fondateurs et leurs engeances: il ne reste pratiquement plus rien des institutions originales qui fait d'Israel un pays experimental. La Histadrouth n'est plus que l'ombre d'elle-meme, ayant perdu toutes ses institutions economiques, mais aussi sociales et sanitaires. Les mochavim ne sont plsu que des villages ou il n'y a plus guere d'agriculteurs, les kibboutsim sont en voie de privatisation et de differentiation des salaires, et Tsahal devient de plus en plus une armee de metier.
Guilad Shalit a servi par malchance dans une unite combattante stationnee a la lisiere de la Bande de Gaza. Il a eu la malchance d'etre enleve. Le prix exige pour sa liberation est proprement exhorbitant et ni Olmert (qui venait de la droite), ni encore moins Bibi n'est pret a payer le prix. Il est fort probable qu'il perira, de mauvais traitements, de maladies ou meme d'execution si ceux qui le detiennent s'apercoivent qu'on les a repere.
Tout soldat israelien doit savoir que si il s'engage, c'est a ses risques et perils. Et c'est pourquoi, l'armee de metier sera probablement la voie ideale pour sortir de cette impasse appelee Guilad Shalit.
Et puor couronner le tout, il ne faut jamais oublier que Noam Shalit, le pere de Guilad, a ete un militant de Chalom Archav, et pour la droite, la vengeance est un plat qui se mange froid.