L'emblème commun d'un Israël divisé

Notre cher et tendre Guilad : Aba et Ima, Yoël et Hadas aimeraient beaucoup avoir de tes nouvelles et espèrent que tu es en bonne santé, que tu vas bien, du moins aussi bien que l'on puisse aller dans ta situation."


Lequel d'entre nous aurait pu imaginer, en ce 26 juin 2006, quand tout un peuple pris en otage écoute la lecture de cette lettre des parents de Guilad Schalit à la radio, que plus de quatre ans plus tard, il ne serait toujours pas rentré chez lui ? Que quelque 1 540 jours interminables et nuits solitaires plus tard, ses ravisseurs n'auraient toujours pas autorisé la moindre visite de la Croix-Rouge ? Il est notre fils ; qui que nous soyons, de droite ou de gauche, religieux ou laïc, faucon ou colombe, cela ne fait aucune différence. Guilad incarne un rêve partagé par tous et que chacun d'entre nous souhaite du fond du cœur voir se réaliser : qu'il retrouve ses parents, ses frère et sœur et sa maison en Galilée.

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ce qui rend l'idée d'un échange peu sympathique aux yeux des israéliens, n'est-ce pas le dernier, échanger des cadavres contre de véritables ordures, dont l'un a brisé à coups de pierre la tête d'un enfant? Mais qu'attendre d'un peuple qui légalise le mariage d'adultes avec des petites filles?
Nous avons vu revenir des cercueils au lieu des soldats espérés, est-ce cela qu'attendait le peuple?
Est-ce que les autorités savaient ce qu'ils échangeaient?
C'est ce qui a incité les arabes à penser que les Juifs pouvaient échanger n'importe quel nombre de terroristes contre un seul juif, même mort.
N'est-ce pas de cela que le peuple israélien à peur?

guitl a écrit:

ce qui rend l'idée d'un échange peu sympathique aux yeux des israéliens, n'est-ce pas le dernier, échanger des cadavres contre de véritables ordures, dont l'un a brisé à coups de pierre la tête d'un enfant? Mais qu'attendre d'un peuple qui légalise le mariage d'adultes avec des petites filles?
Nous avons vu revenir des cercueils au lieu des soldats espérés, est-ce cela qu'attendait le peuple?
Est-ce que les autorités savaient ce qu'ils échangeaient?
C'est ce qui a incité les arabes à penser que les Juifs pouvaient échanger n'importe quel nombre de terroristes contre un seul juif, même mort.
N'est-ce pas de cela que le peuple israélien à peur?

Cela fait partie des questions que je me pose, comment un service de renseignement aussi efficace que Le Mossad a pu croire un instant que le Hezbollah une entité d'une sauvagerie inégalée (voir tous les attentats) nous rendraient des soldats vivants, alors qu'ils étaient gravement blessés, comment n'avoir pas pris la précaution de contrôler avant l'échange.

Il existe deux problèmes à mon humble avis :

1- Le fait que les pays arabes et les organisations terroristes sont parfaitement conscientes qu'Israël fera tous pour récupérer ses otages et même ses morts.

2- Le fait que nous cédions au terrorisme et acceptions les échanges, ce qui n'était pas le cas avant les années 80.

Je conçois que cela ne soit pas simple comme équation à résoudre, mais nous le savions depuis la création d'Israël en 1948, que le risque existe, fallait il le prendre ? Sincèrement je n'ai pas la réponse, j'ai des enfants, mais j'avoue que parfois l'idée de ne pas céder me traverse l'esprit, l'humanisme face a des sauvages est-ce un bienfait ? Je n'ai pas de réponse.

Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence. disait Gandhi à méditer : idea:

c(est clair qu'il fut un temps où jamais l'idee meme d'un echange n'aurait pu etre évoquée, on ne cedait pas et d'ailleurs les arabes le savaient qui ne prenaient pas d'otage juif