Vous vous souvenez du monsieur canadien qui nous demandait des explications sur la manière dont fonctionnait l'hôpital juif du quebec?
Le Canada ne serait pas digne des normes de l'ONU sur les droits des enfants
Le Canada devrait interdire la fessée et lancer une campagne d'information pour bannir toute forme de châtiment corporel, a indiqué jeudi le Comité sénatorial permanent des droits de la personne.
Le rapport du comité réclame aussi le développement d'une stratégie pour combattre l'intimidation et aider à enseigner aux enfants et à leurs parents comment résoudre les conflits sans recourir à la violence physique.
L'intimidation est devenue une priorité pour les conseils scolaires à travers le pays, particulièrement depuis que la pratique s'étend de la cour d'école au cyberespace.
Dans ses recommandations, le comité accuse le gouvernement de ne pas réussir à respecter ses engagements internationaux en matière de droits des enfants.
Le rapport du comité demande aussi à Ottawa de nommer un commissaire aux enfants pour se faire le porte-parole de ceux qu'il a qualifié de "citoyens sans voix" au sein de la société canadienne.
"Le point de vue des enfants est rarement pris en compte dans les décisions gouvernementales, même s'ils forment l'un des groupes les plus touchés par l'action ou l'inaction gouvernementale", indique le rapport de 322 pages.
"Les enfants ne sont pas simplement sous-représentés, ils ne sont pratiquement pas représentés du tout."
La Convention relative aux droits de l'enfant de l'ONU, ratifiée en 1991 par le Canada, place les enfants au centre de la famille, de la communauté et de la culture, mais les sénateurs affirment qu'il y a un écart "entre le discours sur les droits et la réalité" vécue par les enfants au Canada.
Selon le comité, qui a formulé les 24 recommandations sur les droits et libertés des enfants, plusieurs Canadiens continuent de résister à la pleine application de la convention onusienne.
Le comité juge que l'application de la convention est inefficace en raison de "l'aspect complexe des diverses compétences, l'absence d'institutions efficaces, la démarche incertaine quant à l'application des mesures législatives sur les droits de la personne, le manque de transparence et le peu d'engagement politique".
http://www.matin.qc.ca/index.php