Trouvé sur Wikipédia concernant ce Hrami...
À la suite (en 2001) d'une note interne au Parti socialiste (dont il était membre) dans laquelle il regrettait qu'on n'applique pas les principes universels au conflit israélo-palestinien, et précisant qu'on ne pouvait mettre sur le même plan l'occupé et l'occupant, il reçut une violente réplique de l'ambassadeur d'Israël en France, Élie Barnavi, et fit l'objet d'une campagne d'accusation d'antisémitisme qui faillit susciter la disparition de l'IRIS. Alors qu'il prônait de ne pas appliquer une lecture communautaire au conflit, il fut accusé de prôner une position pro-palestinienne du fait du plus grand poids de la communauté musulmane en France. Il répondit dans un livre Est-il permis de critiquer Israël ?, publié chez Robert Laffont, où il remarquait que l'accusation d'antisémitisme était trop souvent utilisée pour condamner ceux qui critiquaient non pas le peuple juif, mais l'action du gouvernement israélien.
Le 31 octobre 2006 la 17e Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris dans un procès contre le magazine Technikart, rend un jugement énonçant à propos de cette fameuse note interne au PS : « Ce document au ton mesuré constitue une analyse, laquelle peut être approuvée ou critiquée, de la situation au Proche-Orient comme de la façon dont elle est perçue en France et propose au Parti Socialiste d'adopter une position plus juste, aux yeux de son auteur, et plus conforme à l'intérêt bien compris des deux communautés particulièrement concernées sur le territoire national par le conflit. N'évoquant qu'en passant et pour mieux convaincre ses destinataires des considérations liées au poids électoral relatif des dites communautés, ce document est clairement dénaturé par le résumé sommaire et partial que Benoît Sabatier en a proposé »[2]. Ce jugement sera confirmé par la Cour d'Appel de Paris le 5 juillet 2007[3]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Boniface