Selon la Tora, « un bâtard (mamzèr) n’entrera pas dans dans l’assemblée de Hachem, même la dixième génération ne viendra pas pour lui dans l’assemblée de Hachem » (Devarim 23, 3).
Cependant, contrairement à une croyance souvent répandue dans l’esprit des gens, le bâtard (mamzèr) ne s’identifie pas à l’enfant né hors mariage.
Possède le statut de mamzèr toute personne née d’un adultère ou d’un inceste au sens donné à ces deux mots par la Tora (Choul‘han ‘aroukh Evène Ha‘ézèr 4, 13).
Il résulte de cette définition que n’entre pas dans la catégorie de mamzèr l’enfant né hors mariage, dès lors que ses deux parents auraient eu le droit, selon la halakha, de s’unir légalement.
S’agissant d’un enfant né de parents juifs, non engagés dans une autre union conjugale, il est considéré comme un Juif à part entière, et ce à tous égards.
Il lui faudra cependant, pour pouvoir se marier religieusement, prouver sa filiation, et écarter ainsi, dans l’esprit des autorités rabbiniques, tout soupçon de mamzèrouth.
C’est là que risquent de se présenter des difficultés…
voila - ce n'est pas un bâtard dans le sens français du terme. Le sens judéo-arabe, franchement, ça ne fait pas autorité auprès des rabbins.
http://www.techouvot.com/image-vt2243.html
va y voir les différences, ce n'est pas piqué des vers -
. L’enfant né de l’union d’un non-Juif et d’une femme juive, qu’ils soient ou non mariés civilement, est juif à tous égards. Les filles issues d’une telle union ont cependant également le statut de zona (« prostituée »), et elles n’ont pas le droit d’épouser des kohanim- prostituée en hébreu n'a pas la même connotation qu'en français-
L’appellation de écheth ich est un titre de noblesse réservé aux femmes qui se sont mariées dans le respect de la halakha