Arabisme à la française : le début de la fin ?

Stéphanie Lévy, est chargée de recherche au Centre GLORIA (Centre de recherches mondiales en affaires internationales), au Centre interdisciplinaire, Herzliya.

Bien que les questions de politique étrangère ne soient traditionnellement pas le facteur déterminant au cours d'une élection, le Moyen-Orient a tenu une place notable dans la campagne présidentielle française depuis quelques mois : ainsi, le très médiatique Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP, ou encore la très fringante candidate socialiste Ségolène Royal ont multiplié déclarations et promesses de changement sur les dossiers iranien, libanais et israélo-palestinien. Cette campagne présidentielle a plus généralement servi de tribune à un débat amorcé par les présidentiables autour de la viabilité de la diplomatie chiraquienne menée au Moyen-Orient.

Alors que la volonté de s'affirmer comme un acteur stratégique majeur sur la scène internationale a conduit la France des années Chirac à sacraliser une politique arabe énoncée par le Général De Gaulle et renforcée par des relations privilégiées avec des dictateurs arabes notoires, tels un Yasser Arafat ou un Saddam Hussein, des critiques se sont élevées ces derniers mois quant au bilan d'une politique arabe à la française loin de tenir toutes ses promesses de grandeur. Ceci est d'importance car depuis quelques mois, le consensus national sur la pertinence du concept de politique arabe érigé véritablement en dogme sous les années Chirac semble s'effriter.

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SARKO PRESIDENT ---- SEGO TU ES FICHUE

la fin de rien du tout, la politique arabe de la France ne changera pas - seules changeront les relations privilégiées de Chirac avec les pires assassins de la planète, ceux-ci n'ayant plus rien à espérer de lui, le laisseront tomber comme une vieille chaussette.
Je me demande dans quelle mesure la famille Hariri, qui ont confondu leurs propres intérêts et ceux de la nation, vont tenir.

ils ont le fric qui donne une enorme pouvoir