sur le marché ce matin, une brave dame me tend un papier, je me dis "tiens, encore un truc sur les grèves", je prends ; ô surprise, non, c'était pour la palestine. La pauvre.
à l'aller, je lui ai demandé si elle n'avait pas autre chose à foutre, les problèmes en France ne manquent pas, c'est vrai ; au retour, rebelote, de nouveau elle me tend la feuille ; je lui ai dit que si les dirigeants cessaient de voler les palestiniens, ils iraient mieux.
Ce qui m'a fait plaisir, c'est que personne ne s'intéressait à la Palestine ; alors que lorsque des syndicalistes sont sur le marché, il y a des spectateurs.
La France grelotte, des français et des étrangers sont démunis, la pauvreté augmente, si on veut aider, il y a de quoi faire ; apprendre à lire aux étrangers afin qu'ils puissent se débrouiller, par exemple ; (ma mère avait appris à lire le français toute seule, c'est utile ne serait-ce que pour voyager). Faire faire leurs devoirs aux enfants que les parents ne peuvent pas aider, qui ignorent même la plupart du temps qu'il y a des devoirs à faire, et ce ne sont pas les enfants qui vont l'expliquer aux parents. Je parle d'expérience.
charité bien ordonnée commence par soi même, et c'est ce que nous, Juifs, nous faisons.