Passionnante analyse juridique

L’introduction de dispositions d’origine religieuse dans le droit civil d’un Etat pose au juriste des problèmes insolubles, les rendant inapplicables, du moins là où l’on s’astreint à appliquer le droit avec rigueur et méthode, dans le souci du juste ; et cela crée, par là même, une forte insécurité juridique.

Outre le problème, inhérent à l’éventuelle nature religieuse des dispositions législatives, lié à l’injustice née de l’application à tous les justiciables des règles issues d’une foi qu’ils ne partagent pas forcément, se pose l’épineuse question de l’applicabilité des normes de source religieuse.

http://www.france-israel.org/articles.ahd?idart=1838&page=1

Ce qui est dit ici à propos du droit musulman peut tout aussi bien être transposé dans le cas du droit talmudique.

Bernard063 a écrit:

L’introduction de dispositions d’origine religieuse dans le droit civil d’un Etat pose au juriste des problèmes insolubles, les rendant inapplicables, du moins là où l’on s’astreint à appliquer le droit avec rigueur et méthode, dans le souci du juste ; et cela crée, par là même, une forte insécurité juridique.

Outre le problème, inhérent à l’éventuelle nature religieuse des dispositions législatives, lié à l’injustice née de l’application à tous les justiciables des règles issues d’une foi qu’ils ne partagent pas forcément, se pose l’épineuse question de l’applicabilité des normes de source religieuse.

http://www.france-israel.org/articles.ahd?idart=1838&page=1

Ce qui est dit ici à propos du droit musulman peut tout aussi bien être transposé dans le cas du droit talmudique.

pourquoi, les israéliens ont l'intention d'appliquer la loi talmudique en Israel?

guitl a écrit:

Bernard063 a écrit:

L’introduction de dispositions d’origine religieuse dans le droit civil d’un Etat pose au juriste des problèmes insolubles, les rendant inapplicables, du moins là où l’on s’astreint à appliquer le droit avec rigueur et méthode, dans le souci du juste ; et cela crée, par là même, une forte insécurité juridique.

Outre le problème, inhérent à l’éventuelle nature religieuse des dispositions législatives, lié à l’injustice née de l’application à tous les justiciables des règles issues d’une foi qu’ils ne partagent pas forcément, se pose l’épineuse question de l’applicabilité des normes de source religieuse.

http://www.france-israel.org/articles.ahd?idart=1838&page=1

Ce qui est dit ici à propos du droit musulman peut tout aussi bien être transposé dans le cas du droit talmudique.

pourquoi, les israéliens ont l'intention d'appliquer la loi talmudique en Israel?

En matière d'état civil, de mariage, de divorce, c'est effectivement le droit talmudique qui est en vigueur en Israël. Le mariage civil n'y existe pas.

Je connais même un cas dans ma famille, à la fois dramatique et ubuesque. Ca date de 1938, mais ça pourrait fort bien se produire aujourd'hui, puisque la législation est restée la même :

Une de mes tantes se trouvait coïncée en Autriche après l'Anschluss et empêchée d'émigrer en Palestine à cause du Livre Blanc britannique. Pour tourner cet obstacle, le yishouv avait dépéché en Europe un certain nombre de jeunes sabras (titulaires de passeports britanniques) pour contracter des mariages blancs avec de jeunes juives et leur permettre ainsi d'obtenir des visas d'entrée en Palestine. Ma tante put profiter de cette possibilité et, bien entendu, divorça dès son arrivée en Eretz. Lorsque peu après, elle voulut épouser un autre jeune homme, le mariage leur fut refusé par le rabbinat sous prétexte qu'un cohen ne peut épouser une divorcée !

Voilà le genre d'aberration qui a fait de moi un adversaire absolu de la théocratie.