Après la libération de Jérusalem, je suis arrivée devant un parvis énorme, plein de gravats dont une partie avait été déblayée, l'ancien mur que j'avais vu auparavant avait disparu ; et devant mes yeux éblouis, Jérusalem, la vieille ville de Jérusalem.
Mais comment arriver au Kotel? comment demander mon chemin à des arabes, qui me regardait avec des yeux comme des poignards?
A ce moment, est passé un juif orthodoxe, et je me suis dit, "euréka, j'ai trouvé". Je me suis mise à courir derrière mon orthodoxe, qui courait vite, D.ieu sait pourquoi.Mais qui m'a emmené au mur ; là, je me suis dit que la terre allait s'ouvrir devant moi, et bien non. C'était légèrement dégagé, mais pas comme maintenant, ils avaient seulement détruit les quelques maisons qui bouchaient je pense la vue.
C'est drôle, parce que la première fois, on n'ose pas toucher les pierres. On a peur que la terre s'ouvre devant soi, le rêve de millions de juifs à travers les âges et à travers les continents, il se réalise pour toi, comme si nos mérites sont si grands que nous méritons cette récompense.
Nous pouvons dire merci à ces milliers de jeunes qui sont morts pour ce rêve, merci Tsahal, merci Israël.