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 comment et pourquoi fut fonder la Haganah

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guitl

guitl


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Localisation : PARIS BIEN ENTENDU
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MessageSujet: comment et pourquoi fut fonder la Haganah   comment et pourquoi fut fonder la Haganah Icon_minitimeDim 27 Fév - 11:28

http://en.wikipedia.org/wiki/User:Nishidani/draft

En 1919, plusieurs conférences sont organisées pour organiser et discuter la lutte contre le sionisme[15]. Durant l'hiver 1920, les leaders arabes organisent plusieurs manifestations qui sont autorisées par les autorités britanniques. Elles appellent à l'indépendance de la Grande Syrie, rassemblent plusieurs milliers de manifestants et se déroulent généralement dans le calme[3].
Dans le contexte de la lutte entre Fayçal et les Français, des premières échauffourées se produisent dans le nord de la Galilée. Cette région constitue un no man's land où des rebelles fidèles à Fayçal s'en prennent principalement aux intérêts français et où quatre colonies juives se sont implantées. L'insécurité y grandit. Le 12 décembre 1919, un colon juif est tué à Tel-Haï et un autre au début de mois de février. Plusieurs villages arabes sont également attaqués[11].
Le 1 mars, une attaque d'envergure est lancée contre l'implantation de Tel-Haï. Plusieurs dizaines d'arabes sont tués ainsi que six défenseurs juifs dont le célèbre Joseph Trumpeldor. Suite aux incidents, les quatre colonies sont évacuées. Les combats dans le nord alimentent les rumeurs. Dans la Jérusalem arabe, on parle par exemple de 1600 Juifs qui y auraient trouvé la mort[11].
Quelques jours plus tard, malgré le sentiment antisioniste grandissant dans la population arabe, le Général britannique Bols, un déçu des relations entre l'administration britannique et la Commission sioniste[7] déclare dans un journal arabe que « sous la pression sioniste » le gouvernement britannique implémentera la déclaration Balfour[11] tandis que le 7 mars, Fayçal se fait couronner roi de Grande Syrie, qui inclus théoriquement la Palestine[9].
A l'époque, Chaim Weizmann voit dans ces événements un complot orchestré par des militaires britanniques contre les sionistes[9].
Les 7 et 8 mars, des manifestations ont lieu dans toutes les villes de Palestine, les magasins sont fermés et plusieurs juifs sont agressés. On peut lire des slogans tels que « Morts aux Juifs » ou « La Palestine est notre terre et les Juifs sont nos chiens ! »[11].
Le 12 mars, Vladimir Jabotinsky indique à Chaim Weizmann qu'il pense qu'« [un] pogrom peut se produire d'un jour à l'autre »[3]

Les Émeutes de 1920 en Palestine mandataire (encore appelées Émeutes de Jérusalem où elles furent localises, Émeutes de Nabi Moussa en rapport à la fête religieuse lors de laquelle elles se produisirent ou encore Pogrom de Jérusalem du point de vue de certains historiens et des autorités sionistes de l'époque qui dénoncèrent une complicité des autorités britanniques[1]) se produisirent entre les dimanche 4 et mercredi 7 avril 1920 dans la Vieille Ville de Jérusalem[2].
Lors de la célébration de la fête religieuse de Nabi Moussa, la foule arabe poussée à la violence par plusieurs leaders nationalistes s'attaqua à la population juive de la Vieille Ville. Les autorités mandataires réagirent avec une certaine passivité. Les émeutes firent 5 morts et 216 blessés, dont 18 critiques, parmi la communauté juive et 4 morts et 23 blessés, dont 1 critique, parmi la population arabe. 2 femmes juives furent également violées. 7 soldats britanniques furent blessés[3].
Ces émeutes marquent la première explosion majeure de violence entre les communautés arabe et juive de la Palestine mandataire dans le contexte du conflit nationaliste qui les oppose[2]. Les autorités sionistes estimèrent que l'incapacité à se défendre risquait de leur faire perdre le respect des nations et de pousser les Arabes à faire usage de la violence[4]. Ces réflexions les menèrent à fonder leur propre organisation de défense : la Haganah[5].
Une controverse existe quant au rôle possible que plusieurs hauts militaires britanniques auraient joué dans l'organisation de ces émeutes dont le but était de soutenir le roi Fayçal à la veille de la conférence de San Rémo qui débuttait le 19 avril et où le sort de la région allait être discuté.

Dimanche 4 avril


Le dimanche 4 avril au matin, environ 70 000 personnes se sont rassemblées sur la place de la ville[3].


Elles portent bannières et drapeaux. Suite au chaos et au bruit, les officiels rassemblés au balcon du Club arabe de Jérusalem ne peuvent lire leur discours. Mais depuis l'hôtel de ville, le maire de Jérusalem, Moussa Qassem al-Husseini arrangue la foule à donner son sang pour la Palestine. Aref al-Aref, l'éditeur du Journal Suriya al-Janubia (La Syrie du sud), en selle sur son cheval déclare que « si nous n'utilisons pas la force contre les sionistes et contre les Juifs, nous n'en viendrons jamais à bout ! ». Des portraits de Fayçal sont brandis. La foule répond en scandant « Indépendance ! Indépendance ! »[3] · [11]. Hadj Amin al-Husseini, à l'époque simple activiste nationaliste et frère du Mufti de Jérusalem, incite également la foule à la violence[16].
Pendant ce temps, les premiers heurts se déroulent à l'ouest des murs de la Vieille Ville, sur la route de Jaffa. La foule rebrousse ensuite chemin vers le quartier juif[11]. Vers 9h30, des bandes parcourent les rues du quartier et s'attaquent aux magasins et aux passants[3]. Selon le témoignage rapporté par Khalil al-Sakakini dans une autobiographie[17] souvent référencée par les historiens :
[Une] émeute éclata, les gens se mirent à courir en tous sens et à jeter des pierres aux Juifs. Les magasins fermaient et l'ont entendait des cris. [...] Je vis un soldat sioniste [c'est-à-dire un soldat juif britannique] couvert de poussière et maculé de sang. [...] Après cela, j'aperçus un habitant d'Hébron s'approcher d'un petit cireur de chaussures juif, qui s'était réfugiés derrière un sac dans un recoin des murs non loin de la Porte de Jaffa ; il prit sa boîte et le frappa à la tête. Celui-ci hurla et se mit à courir, la tête en sang, puis l'agresseur le laissa et regagna la procession. [...] L'émeute atteignit son paroxysme. Tous criaient « la religion de Mahomet est née avec le sabre. » [...] Je me rendis aussitôt au jardin municipal [...] la folie de l'humanité me donne la nausée et me fend l'âme.[11]
Les policiers arabes responsables de la Vielle Ville n'interviennent pas voire participent aux émeutes avec la foule[11]. Toutefois, certains Juifs trouvent refuge chez leurs voisins arabes[11].
Le gouverneur Storrs est à l'office quand il prend connaissance des événements qui se déroulent près de la porte de Jaffa. Il se précipite au quartier général britannique où le Général Bols est en train d'organiser une réunion d'urgence. A ce moment, Chaim Weizmann arrive dans les bureaux, « extrêmement énervé et en colère » et demande que l'ordre soit rétabli. Mais les Britanniques ne peuvent pas faire grand chose au vu de leurs forces[3].
Vers midi, Jabotinsky rencontre Storrs dans la rue. (Les deux hommes se connaissent personnellement et Storrs apprécie Jabotinsky). Il lui demande la permission de déployer son groupe d'auto-défense. Storrs refuse et lui ordonne par contre de lui remettre les armes qu'il porte et où il cache celles de son groupe ainsi que de les lui délivrer sur le champ sous peine d'être emprisonné. Plus tard dans l'après-midi, ils discutent néanmoins de la possibilité d'établir une unité de surveillance juive et il est finalement décidé que 200 volontaires vont être enrôlés comme adjoints mais alors que ceux-ci sont en train d'être équipés, un ordre sera remis d'annuler l'opération et de tous les renvoyer chez eux[3].
Plusieurs groupes patrouillent malgré tout au-delà des murs dans Jérusalem-Ouest. Certains, munis de bâtons et de barres de fer essaient également de pénétrer dans la Vieille Ville mais en sont empêchés par les soldats britanniques[11].
Pendant la nuit, plusieurs douzaines d'émeutiers sont arrêtés mais ils sont libérés le lendemain matin pour assister à la prière[3].
Lundi 5 avril


Les émeutes reprennent le lendemain. Les groupes de défense juive qui veulent se rendre dans la Vieille Ville sont à nouveau refoulés[11]. Les émeutiers continuent leurs attaques contre les Juifs et pillent les habitations juives, en particulier celles où la majorité des habitants sont arabes[3]. L'historien Tom Segev cite l'exemple d'émeutiers qui s'en prennent à une Yeshiva dans laquelle ils déchirent les rouleaux de la Torah et de deux passants qui sont poignardés[3].
La Vieille Ville est bouclée et il n'est pas possible d'y entrer ni d'en sortir[3]. Finalement, fin d'après-midi la loi martiale est proclamée[3] et Storrs envoie le contingent indien disperser les émeutiers[11]. Durant la nuit, « de manière inexplicable » il décide toutefois de le retirer[11].
Mardi 6 avril


Les émeutes se poursuivent le lendemain mais dans une moindre mesure[11]. Toutefois, les émeutiers forcent une maison qui était assiégée depuis plusieurs jours, ils y battent les occupants, blessent grièvement le père de famille et violent ses deux filles[3].
2 hommes[18] de Jabotinsky, armés, parviennent à pénétrer dans la zone déguisés en infirmiers. Ils organisent la défense en suggérant notamment aux habitants de lancer de l'eau bouillante sur les émeutiers qui les attaqueraient[3] et ils contribuent à l'évacuation de 300 Juifs[11].

A l'extérieur de la Vieille Ville, des membres de l'organisation de Jabotinsky échangent des coups de feu avec des gitans qui campent entre le quartier juif de Mea Shearim et le quartier juif de Sheikh Jarrah[3].
Des soldats britanniques sont dépêchés pour chercher les armes des Juifs. Ils ne trouvent rien chez Chaim Weizmann mais chez Vladimir Jabotinsky, ils découvrent 3 fusils, 2 revolvers et 250 cartouches. 19 Juifs sont également arrêtés mais pas Jabotinsky. Toutefois, celui-ci insiste pour l'être également ce qui lui est refusé. Les heures qui suivent, il est arrêté, libéré puis à nouveau arrêté[3].
L'ordre est rétabli le 7 avril[11].
Bilan


Les émeutes font 5 morts et 216 blessés dont 18 critiques chez les Juifs; 4 morts et 23 blessés dont 1 critique chez les arabes. 2 femmes juives ont été violées. 7 soldats britanniques sont blessés[3]. De nombreux biens matériels sont également détruits dont plusieurs synagogues[11].
Benny Morris rapporte la mort d'un soldat anglais qu'on ne retrouve pas dans le décompte.
Benny Morris souligne qu'aucun Juif n'a trouvé la mort dans les quartiers de Jérusalem-ouest où le groupe de Jabotinsky[19] a effectué ses patrouilles[11].
Paradoxalement la majorités des victimes sont des Juifs orthodoxes antisionistes
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